Le Conseil national du partenariat pour la formation professionnelles qui attendait la nomination de son président, vient d'en avoir un. Pressenti depuis l'annonce du ministre de l'environnement et de la Formation professionnels, El Hadi Khaldi, de la création de ce Conseil, "le PDG de Cosider, Lakhdar Rekhroukh, a été désigné président du nouveau Conseil de partenariat pour la formation professionnelle", a rapporté le journal électronique TSA dans son édition d'hier, citant une source du ministère de tutelle. Le ministre de la Formation professionnelle avait cité récemment le nom du P-DG de Cosider comme candidat potentiel au poste de président de cet organisme qui se chargera d'organiser la formation professionnelle suivant les besoins des secteurs employeurs. Ce Conseil, faut-il le rappeler, est constitué des représentants des départements ministériels, des représentants d'institutions publiques et privées ainsi que des chambres professionnelles et de commerce des opérateurs économiques et il est l'un des mécanismes de consolidation du lien entre la formation et l'emploi. Il se chargera, entre autres, de l'évaluation des différents besoins du secteur de la formation, notamment les spécialités exigées par le monde du travail, les durées des stages et la qualité des travaux pratiques. "L'installation officielle du Conseil aura lieu dans les prochains jours" a-t-on précisé de mêmes sources. Selon ce journal, le groupe Cosider collabore depuis plusieurs années avec le ministère de la Formation professionnelle dans la formation des jeunes aux métiers du bâtiment et des travaux publics. Le groupe Cosider a décidé d'investir deux milliards de dinars sur quatre ans dans la formation professionnelle. "Nous voulons former nos salariés, soit en partenariat avec le ministère de la Formation professionnelle, avec qui nous travaillons déjà depuis longtemps, soit en interne ou en construisant nos propres instituts comme celui déjà existant et dédié à la formation de mécaniciens et conducteurs d'engins de travaux publics", a confié M. Rekhroukh au journal TSA. Il faut préciser que le Conseil de partenariat aura pour tâche d'arrêter la liste des spécialités suivant les besoins des secteurs employeurs. Les secteurs qui offrent d'énormes opportunités d'emploi souffrent du manque de main-d'œuvre qualifiée et c'est là qu'intervient cet organisme pour satisfaire les attentes des employeurs.