La wilaya de Saida a connu ces dernières années une amélioration en matière de développement dans plusieurs secteurs. Celle-ci a bénéficié d'un programme sectoriel d'une enveloppe de l'ordre d'un milliard de DA, ce dernier prévoit d'atteindre un taux de raccordement de 98%, en plus de la concrétisation du projet de dotation électrique par le biais de l'énergie solaire (37 millions de DA) en vue d'alimenter les foyers de l'éparse et ceux éloignés des agglomérations, en équipements d'énergie solaire. Dans ce même cadre, le taux de raccordement au réseau du gaz naturel est passé de 27% en 1999 à plus de 42% durant l'année écoulée, en attendant que ce taux soit revu à la hausse grâce au montant alloué pour la wilaya (plus de 4,6 milliards de DA) devant approvisionner plus de 12 600 habitants de cette matière vitale surtout que la wilaya est connue pour son hiver rude. Le secteur de l'hydraulique a réalisé également une amélioration continue avec une augmentation du taux de raccordement en eau potable de 75% en 1999 à plus de 92% en 2006 avec un ratio de 140 litres/habitant/jour. Pour renforcer ces résultats positifs, un montant dépassant les 3 milliards de DA a été consacré à un nouveau programme lancé dernièrement pour accroître le taux de raccordement à 98% et le ration à 150 l/habitant/jour, outre la réalisation d'une station d'épuration d'une capacité de 30 000 m3 et enfin l'augmentation du volume d'eau destinée à l'irrigation à 50 hectomètres/cube, en sécurisant les nappes phréatiques de la wilaya. Le secteur de l'environnement qui a bénéficié d'une enveloppe de plus de 770 millions de DA, prévoit pour sa part de réaliser un centre technique d'enfouissement des déchets au profit de 160 000 habitants, deux centres de transfert des déchets spéciaux pour quatre communes steppiques de Aïn Skhouna, Maamoura, Moulay Larbi et Sidi Ahmed, outre la création de 22 espaces verts au niveau des communes de la wilaya. Le secteur de l'éducation a bénéficié pour sa part d'une enveloppe financière de 2 milliards de DA destinée à réaliser un programme ambitieux de 4 lycées, 9 CEM, 11 groupes scolaires, 44 cantines, 6 demi-pensionnats, 6 salles de sports, 60 aires de jeux, la réfection de 173 établissements scolaires et la dotation de 31 écoles en outils informatique. Le rapport des services de la wilaya a fait état en outre de l'amélioration du secteur de l'agriculture et des forêts qui emploie 57% de la population active. Parmi les résultats encourageants figurent aussi la multiplication des superficies irriguées pour atteindre 7 436 ha, la plantation de plus de 4 200 ha en arbres fruitiers, l'extension des surfaces pastorales à 21 000 ha au lieu de 950 ha en 1999, ce qui contribue à mettre fin au phénomène de la désertification qui menace les superficies agricoles de cette wilaya steppique. Le principal indice de l'amélioration du secteur agricole, reste l'octroi d'un montant évalué à 4,6 milliards de DA en 2006 par rapport à 1,2 milliards de DA en 1999, soit un taux de croissance de 4,20 alors que le secteur déplorait un déficit de 6,64%. Pour permettre le maintien de ce rythme de croissance, le même secteur a bénéficié dernièrement d'une enveloppe financière supplémentaire de 6,6 milliards de DA pour réaliser d'autres projets importants notamment l'extension de la superficie irriguée à 16 000 ha, la plantation de 15 000 ha en plantes pastorales et 5 000 ha en arbres rustiques, le renforcement du réseau des pistes (500 km) afin de stabiliser 3 500 familles regroupant 18 000 habitants sur leurs terres dans le souci de réoccuper les espaces ruraux abandonnés au titre du programme de proximité de développement rural intégré. Le secteur de l'enseignement supérieur oeuvre aussi à la mise en place d'un pôle universitaire ce qui permet à la wilaya d'accueillir le plus grand nombre d'étudiants venus des wilayas du sud ouest. Le meilleur exemple reste le nombre d'étudiants au niveau du centre universitaire Docteur Moulay Tahar qui est passé de 2 800 en 1999 à 7 800 lors de l'année universitaire 2006-2007. Ce secteur ambitionne atteindre 15 000 places pédagogiques en 2010 avec la création de nouvelles filières d'agronomie, de génie-environnement, de génétique, d'économie rurale et autres.