Un avis d'appel à manifestation d'intérêt destiné à la pêche commerciale de thon rouge dans les eaux sous autorité algérienne vient d'être lancé par le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques. Il vise l'obtention d'une nouvelle hausse du quota d'affrètement proposé à quelque 223,4 tonnes de thon rouge pour l'année 2009, et concerne les personnes physiques ou morales de droit algérien ou étranger. Cela fait suite aux licences de pêche qu'accorde l'Algérie, pour le mois de mai de chaque année, aux plus grands migrateurs halieutiques. Il est à noter que, depuis deux ans déjà, six opérateurs privés nationaux acquéreurs de thoniers, ont mis à profit ces licences pour pêcher le thon rouge, l'estampiller d'abord thon d'Algérie avant de l'exporter ensuite. Il est à rappeler, en outre, que dans le cadre du plan de gestion pour le thon rouge de l'Atlantique Est 2003-2006, et à la sortie de la réunion de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (Iccat) tenue à Bilbao en Espagne en 2002, l'Algérie avait bénéficié d'un quota de pêche de thon rouge de mille cinq cents tonnes pour l'année 2003 et mille sept cents tonnes pour l'année 2006. Le ministre de la Pêche avait déclaré, à cette époque, que notre pays n'avait pas tous les moyens lui permettant une bonne exploitation du thon rouge, vu que cela nécessite des bateaux de pêches spéciaux appelés thoniers. En 2007, le ministère en question avait avancé une moyenne des quantités exportées de thon rouge estimée à deux milles tonnes. Alors que les importations de l'Algérie en matière de filets de poissons congelés et de produits de conserve sont estimées à seize mille tonnes. Une stratégie a été mise en place et de nombreux projets ont été conçus afin de développer le secteur de la pêche en Algérie D'autre part, rappelons que pas moins de six cents cinquante quatre tonnes de thon rouge ont été pêchées durant la saison 2006. Le bilan de cette année a été, d'ailleurs, satisfaisant car un rendement de pas moins de cent trente millions de dinars a été généré. Soit un accroissement de 60% en comparaison à l'année 2005. Comme le thon rouge est devenu une espèce en voie de disparition à cause de la pêche anarchique et du non respect des quotas fixés, la Commission internationale pour la conservation des thonidés en Atlantique commence à limiter les quotas de capture de ce poisson en Atlantique et en Méditerranée. En effet, le quota de pêche qui est de vingt huit milles tonnes cette année, se verra réduit à vingt deux milles l'année prochaine, pour arriver à dix neuf milles neuf cent cinquante tonnes en 2010. En plus de cela, la Commission a préconisé un nombre de rigoureuses recommandations qui devraient être appliquées dans six mois. A savoir : le contrôle des captures des poissons d'un poids inférieur à trente kilogrammes, la fermeture avant terme de la pêche au thon rouge, l'embarquement d'observateurs qualifiés sur les thoniers et, enfin, la consolidation du contrôle par la balise Vessel Monitoring System (VMS). Cette dernière est connue aussi sous le nom de Automatic Location Communicator (ALC), qui veut dire système de surveillance des navires. C'est un système qui permet de fournir des rapports à intervalles réguliers sur les navires qui sont équipés de la technologie nécessaire pour être automatiquement suivis et analysés à partir de la rive. La viande de thon rouge, qui est l'une des viandes les plus chères au monde, est très consommée, surtout dans les pays asiatiques, 60 % de la pêche globale annuelle de ce poisson sont destinés exclusivement au Japon, réputé, d'ailleurs, pour les plats de sushi et de sashimi, confectionnés à base de thon rouge. M. S. Un avis d'appel à manifestation d'intérêt destiné à la pêche commerciale de thon rouge dans les eaux sous autorité algérienne vient d'être lancé par le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques. Il vise l'obtention d'une nouvelle hausse du quota d'affrètement proposé à quelque 223,4 tonnes de thon rouge pour l'année 2009, et concerne les personnes physiques ou morales de droit algérien ou étranger. Cela fait suite aux licences de pêche qu'accorde l'Algérie, pour le mois de mai de chaque année, aux plus grands migrateurs halieutiques. Il est à noter que, depuis deux ans déjà, six opérateurs privés nationaux acquéreurs de thoniers, ont mis à profit ces licences pour pêcher le thon rouge, l'estampiller d'abord thon d'Algérie avant de l'exporter ensuite. Il est à rappeler, en outre, que dans le cadre du plan de gestion pour le thon rouge de l'Atlantique Est 2003-2006, et à la sortie de la réunion de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (Iccat) tenue à Bilbao en Espagne en 2002, l'Algérie avait bénéficié d'un quota de pêche de thon rouge de mille cinq cents tonnes pour l'année 2003 et mille sept cents tonnes pour l'année 2006. Le ministre de la Pêche avait déclaré, à cette époque, que notre pays n'avait pas tous les moyens lui permettant une bonne exploitation du thon rouge, vu que cela nécessite des bateaux de pêches spéciaux appelés thoniers. En 2007, le ministère en question avait avancé une moyenne des quantités exportées de thon rouge estimée à deux milles tonnes. Alors que les importations de l'Algérie en matière de filets de poissons congelés et de produits de conserve sont estimées à seize mille tonnes. Une stratégie a été mise en place et de nombreux projets ont été conçus afin de développer le secteur de la pêche en Algérie D'autre part, rappelons que pas moins de six cents cinquante quatre tonnes de thon rouge ont été pêchées durant la saison 2006. Le bilan de cette année a été, d'ailleurs, satisfaisant car un rendement de pas moins de cent trente millions de dinars a été généré. Soit un accroissement de 60% en comparaison à l'année 2005. Comme le thon rouge est devenu une espèce en voie de disparition à cause de la pêche anarchique et du non respect des quotas fixés, la Commission internationale pour la conservation des thonidés en Atlantique commence à limiter les quotas de capture de ce poisson en Atlantique et en Méditerranée. En effet, le quota de pêche qui est de vingt huit milles tonnes cette année, se verra réduit à vingt deux milles l'année prochaine, pour arriver à dix neuf milles neuf cent cinquante tonnes en 2010. En plus de cela, la Commission a préconisé un nombre de rigoureuses recommandations qui devraient être appliquées dans six mois. A savoir : le contrôle des captures des poissons d'un poids inférieur à trente kilogrammes, la fermeture avant terme de la pêche au thon rouge, l'embarquement d'observateurs qualifiés sur les thoniers et, enfin, la consolidation du contrôle par la balise Vessel Monitoring System (VMS). Cette dernière est connue aussi sous le nom de Automatic Location Communicator (ALC), qui veut dire système de surveillance des navires. C'est un système qui permet de fournir des rapports à intervalles réguliers sur les navires qui sont équipés de la technologie nécessaire pour être automatiquement suivis et analysés à partir de la rive. La viande de thon rouge, qui est l'une des viandes les plus chères au monde, est très consommée, surtout dans les pays asiatiques, 60 % de la pêche globale annuelle de ce poisson sont destinés exclusivement au Japon, réputé, d'ailleurs, pour les plats de sushi et de sashimi, confectionnés à base de thon rouge. M. S.