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Cinq pays européens demandent d'imposer un gel du budget
Union européenne
Publié dans Le Maghreb le 19 - 12 - 2010

Les dirigeants de cinq pays européens (France, Allemagne, Royaume-Uni, Pays-Bas et Finlande) ont écrit une lettre à José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, pour demander d'imposer un gel du budget de l'UE pendant la durée du prochain cadre financier pluriannuel
(2014-2020), selon cette lettre datée le samedi 18 décembre.
Selon un communiqué publié samedi par l'Elysée, cette lettre ont été signée par Nicolas Sarkozy, président de la République française, Angela Merkel, chancelière de la République fédérale d'Allemagne, David Cameron, Premier ministre du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du nord, Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas, et Mari Kiviniemi, Premier Ministre de Finlande. Les dirigeants des cinq pays ont écrit que les crédits d'engagement ne devraient pas excéder leur niveau de 2013 corrigé d'un taux de croissance inférieur à celui de l'inflation pendant la durée du prochain cadre financier pluriannuel. La dépense publique européenne ne peut s'exonérer des efforts considérables des Etats membres visant à maîtriser leurs dépenses publiques, les efforts entrepris en 2011 pour maîtriser la croissance de la dépense européenne doivent-ils être renforcés progressivement s'agissant des dernières années de l'actuel cadre pluriannuel, et les crédits de paiement ne devraient pas augmenter davantage que l'inflation au cours de la période couverte par le prochain cadre financier pluriannuel, ont-ils souligné. "Ces efforts visent à ramener le déficit et la dette publique à un niveau soutenable, dans le respect d'un cadre de surveillance budgétaire et macro-économique renforcée", précise le communiqué. Selon cette lettre, une règle budgétaire devra être définie en ce qui concerne le niveau global des dépenses engagées par l'Union européenne sur la période couverte par le prochain cadre financier pluriannuel, de telle manière que le niveau des crédits d'engagement soit fixé à un niveau compatible avec la stabilisation nécessaire des contributions budgétaires des Etats membres. Les dirigeants ont enfin indiqué que la mise en œuvre de politiques européennes ambitieuses au service des citoyens est possible avec un volume de dépenses stable et qu'elle exige une meilleure utilisation des fonds disponibles. "L'enjeu des prochaines années ne sera pas pour l'Union européenne de dépenser plus mais de mieux dépenser. Une meilleure efficacité de la dépense européenne, un suivi précis des dépenses engagées, la recherche d'un effet de levier économique et la simplification du cadre financier permettront de répondre à cette exigence", conclut le communiqué. Ils ont ainsi demandé le paquet de propositions de la Commission européenne.
Le sommet européen de Bruxelles est destiné à consolider le sauvetage de l'euro. Les chefs d'Etat et de gouvernement réalisent aujourd'hui un travail qui aurait dû être fait avant de lancer la monnaie unique : faire converger les politiques économiques et fiscales, surveiller étroitement la politique budgétaire des Etats membres et mettre en place un dispositif d'intervention rapide et permanent. Pour renforcer la vigilance de chacun, le sommet de Bruxelles a entériné le fait que les banques et fonds privés détenteurs de dette publique pourront, au cas par cas, contribuer au sauvetage d'un pays en faillite. Vœux pieux qui verront les banques et les investisseurs augmenter la prime de risque et donc les taux d'intérêt imposés aux pays demandeurs. A moins qu'ils refusent tout simplement de s'engager à prêter de l'argent à un pays en pleine déconfiture.
La BCE s'est d'une manière subtile invitée au sommet de Bruxelles en annonçant un doublement de son capital, qui va passer de 5 à 10 milliards. Elle double ainsi sa capacité d'intervention sur les marchés quand il s'agit d'acheter de l'emprunt irlandais ou grec. La question des euro-obligations - ou eurobonds - a été repoussée à plus tard. L'idée est de donner à l'UE ou à des Etats membres la possibilité d'émettre de la dette garantie par tous. La crédibilité de l'UE étant aussi haute que possible, le taux à payer aux créanciers serait un peu supérieur à 2 % pour un emprunt à 10 ans quand la Grèce emprunte à plus de 10 %. L'Allemagne, qui sait ce que vaut sa signature et qui connaît le prix à payer pour la conserver, n'est pas très enthousiaste. Comme la BCE, l'agence de notation Moody's s'est invitée au sommet en baissant la note de l'Irlande de cinq crans. Cela se traduira par une augmentation des taux d'intérêt réclamés par les banques à Dublin…


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