A Blida, chef-lieu de la wilaya, le responsable de l'exécutif Mr Mohamed Ouchen compte faire éradiquer graduellement les décharges sauvages qui ternissent l'image et proliférent dans tous les endroits et ce suivant un schéma directeur de gestion et de traitement des déchets ménagers. A cet effet, a-t-il précisé au cours d'une visite d'inspection à Blida " quelle que soit l'itinéraire qu'on emprunte pour rentrer dans la ville de Blida, on est accueilli par des dépotoirs d'ordures qui jonchent les lits des oueds, devenus de véritables réceptacles des déchets ménagers ". Pour prendre en charge l'hygiène du milieu et assurer la salubrité publique, des solutions concrètes sont apportées d'abord par la création des décharges publiques contrôlées. Une fois ce maillage terminé, on passe à une autre étape à savoir la création des centres d'enfouissement techniques. C'est dans cette optique qu'il s'est rendu au lieudit Béni Chograne à la limite territoriale avec la commune de Attatba (Tipaza) pour ordonner au P/APC de Ouled El Alleug et à l'entreprise NEE (Nationale eau et environnement) de choisir un site, de faire un levé topographique et une étude d'impact moyennant un montant de 78 millions de dinars dégagé sur PCD. Pour rappel, cette même opération est en cours dans la commune de Larbaâ." Le centre urbain de Blida étouffe, il se débat dans des problèmes de gestion inextricables qui touchent les services qui ont un impact direct sur la vie quotidienne du citoyen aussi bien la gestion des déchets ménagers, le transport urbain, l'entretien des voiries ou l'animation culturelle pour ne citer que ceux-là et la commune ne peut assurer à elle seule convenablement tous ces services basiques " a déclaré le wali. Pour une prise en charge réelle du cadre de vie des Blidéens, une nouvelle démarche a été adoptée par l'autorité de wilaya à savoir la création de six EPIC selon des déclarations faites par le wali lors de sa visite de l'assiette foncière d'une superficie 20 333 m2 au quartier Aboudi qui abritera les EPICS circulation et transports, voiries et routes, éclairage public, nettoiement et espaces verts. Une enveloppe de 60 millions de dinars sur le budget de la wilaya a été allouée pour la réalisation des VRD (AEP, assainissement, eaux pluviales, clôture " de ce site en plus d'un montant de 38 millions de dinars octroyé pour le projet de l'abattoir.Le programme de logements n'est pas en reste puisque la cité des 500 logements formule AADL où 247 unités qui restaient à réaliser a fait l'objet d'une inspection. Le premier responsable de la wilaya a fixé le délai de livraison définitif de tout le projet au 25 février en cours et donné des instructions pour la mise en place du chantier de réalisation d'un groupe scolaire de 12 classes et d'une salle polyvalente ; ces structures d'accompagnement prendront en charge les enfants des nouveaux locataires. Par ailleurs, le wali s'est rendu dans des infrastructures sportives pour s'enquérir de l'état d'avancement des travaux engagés. Au stade Brakni, il s'est entretenu avec l'entreprise chargée de faire le revêtement du terrain en gazon synthétique 4e génération pour une AP de 180 millions de DA en la sommant de livrer ce projet qui est à l'arrêt depuis 2007, au plus tard au 25 avril prochain. Le stade Mustapha Tchaker est lui aussi en plein travaux. Il s'agit du revêtement du terrain principal et des deux terrains de réplique en gazon naturel. En se rendant à la radio locale de Blida, qui est en cours de réalisation, le wali a ordonné au maître d'œuvre et d'ouvrage de livrer ce projet le 28 février en cours pour permettre aux responsables de l'ENRS de faire leurs essais à partir de cette date. S'agissant du siège de l'APC et le parking de véhicules qui accusent un retard de 25 ans dans la réalisation, le wali a signalé que l'expertise effectuée sur ces ouvrages a abouti à la conclusion que le siège de l'APC doit faire l'objet d'un confortement avant la relance des travaux qui interviendra au début du mois de mars en même temps pour les deux projets. Ces deux infrastructures qui s'étendent sur une superficie de 12783 m2 ont nécessité une enveloppe budgétaire de 407,2 millions de dinars. Concernant l'utilisation rationnelle des surfaces de l'ex-Eriad, le wali a décidé de domicilier l'EPIC arts et culture nouvellement créée dans ces locaux après le confortement de cette bâtisse. R. R.