L'Algérie et les Etats-Unis lanceront une coopération active dans le domaine nucléaire. Un accord en ce sens sera signé au début du mois de juin prochain à Alger, a révélé le ministre de l'Energie et des Mines qui se trouve en visite à Washington pour prendre part à une réunion entre les consommateurs et les producteurs de gaz. L'accord visera à développer et renforcer la coopération bilatérale dans le domaine nucléaire. "L'Algérie et les Etats-Unis signeront, début juin, à Alger, un protocole d'accord dans le domaine de la coopération nucléaire en vue de mettre en place des mécanismes de coopération et d'échanges multiformes, à travers notamment la formule des sister laboratories", a indiqué le ministre à l'issue d'un entretien avec le secrétaire américain à l'énergie, M. Samuel Bodman, au cours duquel ils ont passé en revue l'état de la coopération énergétique entre les deux pays. L'Algérie et les Etats-Unis lanceront une coopération active dans le domaine nucléaire. Un accord en ce sens sera signé au début de juin prochain à Alger, a révélé le ministre de l'Energie et des Mines qui se trouve en visite à Washington pour prendre part à une réunion entre les consommateurs et les producteurs du gaz. L'accord visera à développer et renforcer la coopération bilatérale dans le domaine nucléaire. "L'Algérie et les Etats-Unis signeront, début juin, à Alger, un protocole d'accord dans le domaine de la coopération nucléaire en vue de mettre en place des mécanismes de coopération et d'échanges multiformes, à travers notamment la formule des +sister laboratories+ (laboratoires sœurs)", a indiqué le ministre, à l'issue d'un entretien avec le secrétaire américain à l'énergie, M. Samuel Bodman, au cours duquel ils ont passé en revue l'état de la coopération énergétique entre les deux pays. Précisant la nature du projet, Chakib Khellil ajoutera que les deux parties œuvreront ainsi à organiser des échanges d'expériences, de connaissances, de visites d'experts et spécialistes mais aussi à conduire en commun des programmes" . Pour M. Khelil, le protocole d'accord qui sera signé vers "la première semaine de juin", permettra à la fois aux organismes et centres de recherche algériens opérant dans le secteur nucléaire de "quantifier les résultats et mesurer les expériences engrangées" mais aussi de "bénéficier de l'expertise et des avancées technologiques des Etats-Unis" à travers des programmes de coopération et des actions de partenariat. MM. Khelil et Bodman ont également discuté de l'environnement du marché énergétique international et de façon particulière le marché du gaz, avec un large tour d'horizon consacré aux derniers résultats du Forum des pays producteurs, exportateurs et consommateurs de gaz tenu à Doha (Qatar) et à l'idée de création d'une OPEP du gaz. "Nous avons échangé des idées sur tous ces sujets et d'autres qui intéressent l'avenir de l'industrie énergétique mondiale et aussi notre coopération dans ce domaine. Nous avons expliqué notre position en tant que pays producteur et exportateur et fait valoir nos positions du seul point de vues de la logique économique", a souligné M. Khelil. Ce dernier rassurera que le rapprochement entre les entreprises algérienne et russe du secteur gazier, "obéit à une logique commerciale, comme cela existe entre Sonatrach et de nombreuses sociétés américaines ou européennes". Et qu'il n'est pas recherché une quelconque intention d'exercer un contrôle sur le marché mondial du gaz ou la fixation des prix. "Nous nous préoccupons de la rentabilité de nos entreprises et d'assurer le développement économique de nos pays", a-t-il affirmé. Khellil a aussi explicité les tenants et aboutissant des amendements apportés à la loi sur les hydrocarbures avec ses interlocuteurs US. Il s'agit de l'instauration d'une taxe sur les profits exceptionnels (quand les prix sont supérieurs à 30 dollars le baril), sa base ou ses justifications. "Cette taxe est bien appliquée par d'autres pays comme le Royaume-Uni. En Algérie, elle touche toutes les compagnies qui y travaillent. Elle sera maintenue, D'autant que la majorité des contrats ont été signés en 1989, qu'ils sont déjà amortis et que les sociétés qui y sont soumises ne sont nullement affectées du point de vue de leur rentabilité", a-t-il dit. M. Khelil effectue actuellement une visite de travail aux Etats-Unis où il doit prendre part, du 9 au 11 mai, à New York, aux travaux de la 15e session de la Commission des Nations unies pour le développement durable consacrée pour l'essentiel aux questions énergétiques et leur impact sur l'environnement et le développement durable. Le 14 mai, il présidera, dans la capitale fédérale américaine, un symposium qu'organise le Conseil d'affaires Etats-Unis-Algérie (US-Algeria Business Council) sur l'énergie, principalement la pétrochimie, l'électricité et les énergies nouvelles.