Une délégation du département américain de l'Energie effectuera, à partir de demain, une “visite de travail” de six jours (du 8 au 13 juin) en Algérie, au cours de laquelle un accord nucléaire doit être conclu, a annoncé le ministère algérien de l'Energie et des Mines dans un communiqué diffusé hier. Un protocole d'accord dans le domaine de l'utilisation pacifique de l'énergie atomique (accord Sister Laboratory) sera, en effet, signé, à cette occasion, entre le département américain et le ministère de l'Energie et des Mines, précise la même source. Lors de ce long séjour, ajoute-t-elle, la délégation américaine aura également des “discussions” avec les représentants du Commissariat à l'énergie atomique (Comena) et se rendra dans les centres de la recherche nucléaire d'Alger, de Draria (banlieue sud d'Alger) et de Birine dans la wilaya de Djelfa. La cérémonie de signature sera suivie d'un point de presse qu'animera le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, selon le communiqué. Une visite similaire d'experts algériens est prévue par la suite aux Etats-Unis pour s'enquérir de l'expérience américaine dans ce domaine, avait signalé M. Khelil en mai dernier à Washington. Le ministre avait aussi fait savoir que le protocole d'accord, qui doit être signé samedi prochain à Alger, est censé définir “les mécanismes de coopération et d'échanges d'expériences, de connaissances, de visites d'experts et de spécialistes, mais aussi les moyens de conduire des programmes communs” en la matière. L'Algérie coopère déjà dans ce domaine avec la Chine, l'Argentine et la Russie, et ambitionne d'élargir cette coopération à l'Egypte et à l'Afrique du Sud, selon M. Khelil.