Les autorités françaises s'intéresseraient à une partie de la gestion de l'Année de l'Algérie en France, avec l'instruction judiciaire ouverte sur KRC, une filiale de location de voitures appartenant au groupe Khalifa, apprend-on de source proche de ce dossier. Cette filiale basée en France avait mis plusieurs voitures à la disposition de l'Année de l'Algérie en France. Les autorités françaises s'intéresseraient à la manière avec laquelle ces voitures ont été mises à la disposition de cette manifestation culturelle. Cette instruction judiciaire sur la base de laquelle les autorités françaises ont lancé un mandat d'arrêt européen à l'encontre de Rafik Abdelmoumen Khalifa et demandé aux autorités britanniques l'extradition du milliardaire en fuite s'intéresse, également, aux activités de la compagnie aérienne de ce groupe, Khalifa Airways, en France. On ne sait pas si les autorités françaises devraient se pencher sur le dossier du sponsoring de l'Olympique de Marseille. Les sommes d'argent ayant servi à ces sponsorings ne provenaient pas de Khalifa Airways mais d'agences de Khalifa Bank en Algérie. L'argent, dont les 15 millions d'euros sortis illégalement, d'Algérie vers la France, pour sponsoriser l'Olympique de Marseille, était sorti dans des mallettes et autres. C'est ce qui a été révélé lors du procès de l'affaire de la caisse principale de Khalifa Bank qui s'est déroulé, il y a quelques mois, au tribunal criminel près la cour de Blida. Dans cette affaire, c'est l'Algérie qui est la première victime. Pourtant, les autorités françaises ont désigné un liquidateur en France. Chose qui a été décriée par le liquidateur algérien, Moncef Badsi, qui a estimé qu'étant une entreprise de droit algérien il ne pourrait y avoir un liquidateur autre qu'algérien pour l'affaire du groupe Khalifa. La partie algérienne a été déboutée par le tribunal de Nanterre qui a lancé un mandat d'arrêt européen à l'encontre de Rafik Abdelmoumen Khalifa, arrêté à Londres dans le cadre d'une autre affaire. La partie algérienne a présenté un recours et cette affaire sera jugée par la Cour européenne de justice.