La présidente directrice générale de Overseas Private Investment Corporation (OPIC), Elizabeth Littlefield, a été reçue, le 17 mars 2011, par le président de la BAD, Donald Kaberuka. Mme Littlefield était accompagnée de Walter Crawford, l'administrateur de la Banque pour les Etats-Unis et Isabel E. Rioja-Scott, attachée commerciale à l'ambassade américaine à Tunis. L'OPIC est une agence américaine de financement du développement, qui s'attache à aider les entreprises américaines à réussir à pénétrer dans les marchés émergents, à s'y développer et y soutenir la concurrence, en trouvant des solutions financières innovantes aux défis critiques mondiaux. Les échanges entre les deux parties ont porté sur le partenariat entre l'OPIC et la BAD en vue de financements conjoints en Afrique. Mme Littlefield et M. Kaberuka ont partagé leurs points de vue respectifs sur les questions d'intérêt commun, y compris comment maximiser la coopération en Afrique du Nord et en Afrique sub-saharienne. Dans une interview accordée après la rencontre, Mme Littlefield a exprimé sa satisfaction sur l'issue de ses échanges avec le président de la Banque. Elle a indiqué qu'ils partagent tous les deux le désir d'aider à stimuler une croissance tirée par le secteur privé, ce qui ne peut qu'entraîner la création de plus d'emplois pour le continent. " Notre appui à la région passe principalement par le département du Secteur privé de la BAD ", a-t-elle souligné. " Le président Kaberuka et moi avons partagé des engagements de partenariat pour fournir conjointement des finances et développer la région", a déclaré Mme Littlefield, ajoutant que les énergies renouvelables sont une grande priorité pour l'OPIC, et qu'elle a été heureuse de constater que ce secteur était tout aussi important pour la BAD. " Je pense que ce sont des domaines où nous allons travailler ensemble pour apporter des sources d'énergie renouvelable propre à l'Afrique et faire en sorte que le continent les utilise de manière efficace et innovante ", a-t-elle fait observer. Créée comme une agence du gouvernement américain en 1971, l'OPIC permet aux entreprises américaines de générer des revenus, de créer des emplois et des opportunités de croissance à l'intérieur comme à l'étranger. Elle permet de garantir la compétitivité des entreprises américaines dans les grandes économies en développement, en consolidant les régions instables. Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) s'est donné comme priorités la lutte contre la pauvreté, l'amélioration des conditions de vie des populations africaines et la mobilisation de ressources pour le progrès économique et social de ses pays membres régionaux. Le but essentiel de la BAD est de contribuer au développement économique et au progrès social des pays africains, pris individuellement et collectivement. Dans ce cadre, le défi majeur de la banque est la réduction de la pauvreté en Afrique. A cet effet, elle cherche à stimuler et à mobiliser les ressources intérieures et extérieures, à promouvoir l'investissement, ainsi qu'à fournir une assistance technique et financière à ses pays membres régionaux. Le principal atout de la BAD est la diversité géographique de ses ressources humaines. La banque est un employeur qui souscrit au principe de l'égalité des chances et croit fermement que les diversités géographique et culturelle du personnel enrichissent l'institution grâce à la variété de talents, d'expériences et de compétences, lesquels contribueront à l'amélioration de la qualité de la gestion des ressources humaines et à la réalisation de la mission de réduction de la pauvreté à travers le continent. Ces dernières années, dans le cadre de sa politique de décentralisation visant à rapprocher ses opérations du Groupe de la Banque de leurs bénéficiaires, la BAD a ouvert 23 bureaux extérieurs en Afrique. R.F.