Le Bureau du Conseil national économique et social (CNES) s'est réuni, à la fin de la semaine écoulée, en séance extraordinaire sous la présidence de Mohamed-Séghir Babès, en sa qualité de président de l'institution. Au cours de cette séance, le Bureau a eu à passer en revue les tendances économiques et sociales ayant marqué le contexte national depuis le début du premier trimestre de l'année en cours. Aussi, le Bureau a décidé de la mise en place, dans les meilleurs délais possibles, de plateformes ad hoc propres à autoriser l'entame d'une réflexion collective de premier ordre et largement inclusive de toutes les parties prenantes représentatives de la société civile. Ces parties prenantes s'entendent tant de celles relevant des " organisations de la société civile " (OSC) au sens orthodoxe universellement admis (organisations patronales et syndicales, corporations et regroupements socioprofessionnels et/ou catégoriels, mouvement mutualiste, sociétés savantes, conseils nationaux et sections ordinales administrant les magistères de l'éthique et de la déontologie, cercles de réflexion et d'action, etc.), que celles plus proprement reliées à l'écheveau du mouvement associatif et des " organisations non gouvernementales " (ONG). Seront également sollicitées, aux côtés des personnalités indépendantes et autres intellectuels nationaux, les têtes de file du réseau expert national ainsi que les équipes-leader irriguant les espaces académiques et de recherche, incluant naturellement toutes celles et tous ceux qui, hors de nos frontières, ont vu leurs talents et leurs compétences reconnus, à l'instar et à l'égal de ce qui en a été pour leurs homologues autochtones des différents pays d'accueil. Enfin, et avant de clore sa réunion extraordinaire, le Bureau a réaffirmé sa détermination à toujours mieux veiller aux exigences d'ouverture plurielle, de modernisation sociale et de démocratie participative ; la double visée nodale en est, assurément, de faire pièce à la perspective incontournable d'un contexte national spécifié par toute la série de contingences du nouvel espace monde en mutation systémique et, subséquemment, de développer une " capacity building " visant la consécration d'automatismes institutionnels nous rendant aptes aux nécessaires adaptation/renouvellement de nos " façons d'être " à cet espace monde, comme de nos " façons de faire " à l'interne et à l'international.