Le 10e congrès des hommes d'affaires algéro-turc a été organisé mercredi sous le thème "Les investissements et le partenariat au sein de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) pour un marché mondialisé", en présence de 100 opérateurs économiques algériens et turcs. A ce propos M. Soltani a souligné que ce 10e congrès du forum international des hommes d'affaires offre une opportunité pour examiner minutieusement les possibilités d'investissement, de permettre également de relever les deux défis majeurs auxquels sont confrontés les pays islamiques, notamment la réduction de la pauvreté et de la résorption du chômage dans 56 pays islamiques comptant 1,5 milliard d'habitants dans le monde, tout en faisant observer que la réalisation de ces projets suppose la recherche d'opportunités d'investissement, de partenariat et d'échanges commerciaux. Et c'est pour cette raison, estime M. Soltani, que ces pays doivent s'intégrer. Le volume des échanges commerciaux entre l'Algérie et la Turquie s'est élevé à quelque 2,5 milliards de dollars en 2005. A cet égard, a-t-il ajouté, ce congrès est une initiative répondant aux préoccupations de l'Association indépendance des hommes d'affaires et industriels turcs (Mosiat) (organisme initiateur) qui œuvre à l'assise d'un équilibre entre les économies des pays musulmans en impulsant ces dernier dans le sens de l'intégration et de la complémentarité. Cette initiative offre également aux hommes d'affaires musulmans, de par le monde, l'occasion d'établir des relations d'affaires et de consolider surtout les relations de coopération avec le concours de l'Organisation de la conférences islamique(OCI) et de la Banque islamique de développement (BID), notamment après les attentats du 11 septembre 2001. Pour cette raison, M. Soltani a estimé qu'il est nécessaire de tirer un avantage de la hausse des prix du pétrole, qui a généré des fonds considérables, en lançant des projets d'investissement dans ces pays. "La mondialisation a offert tant d'opportunités et de moyens dont nous devons tirer un avantage au maximum", a souligné M. Erdogan dans une allocution prononcée lors de l'ouverture des travaux, tout en projetant "un plafond de 20 milliards de dollars durant d'ici fin 2006", ces indicateurs encourageants vont aller crescendo à l'avenir, estiment les spécialistes.