Les négociations collectives ont été ouvertes, jeudi au sein des sociétés du groupe Sonelgaz, pour "la prise en charge des revendications contenues dans la plateforme de la fédération nationale des travailleurs des industries électriques et gazières (FNTIEG)", selon un communiqué de presse publié, durant la même journée, par le groupe. Les principaux dirigeants et les présidents-directeurs généraux des sociétés du groupe Sonelgaz se sont réunis, ainsi, pour se concerter sur l'état du climat social au sein de leurs sociétés et trouver les solutions qui s'imposent, selon la même source. Les dirigeants du groupe Sonelgaz ont ainsi manifesté leur volonté de répondre aux revendications jugées "légitimes" exprimées par les travailleurs, en prenant en considération "les contributions de l'ensemble des parties prenantes pour établir un constat commun et engager ainsi le processus de négociation". En effet, les dirigeants du groupe, à leur tête M. Nourredine Bouterfa, P-DG de Sonelgaz, ont souligné dans le document "la longue tradition en matière de dialogue social du groupe Sonelgaz qui a toujours montré l'efficacité des décisions qui se sont appuyées sur un dialogue constant et une concertation régulière". Néanmoins, il a été rappelé les événements qui ont caractérisé l'histoire récente de Sonelgaz et de ses filiales. Il s'agit, en premier lieu, de la restructuration de Sonelgaz qui a été menée avec succès. Elle a mobilisé une énergie exceptionnelle pour être planifiée et exécutée dans les meilleures conditions en raison de la complexité des dossiers et des décisions à prendre. Elle répondait également à l'impérative nécessité de continuer à réaliser des programmes de développement qualifiés eux aussi d'exceptionnels pour améliorer le service public et la satisfaction du marché national en électricité et en distribution du gaz par canalisation. C'est cette restructuration qui a permis à Sonelgaz de devenir un holding de plus de 44 sociétés, dont 36 sont pleinement propriété de cette entreprise. Ces sociétés disposent de l'autonomie juridique et financière et sont dotées de leurs organes sociaux (CA et AG) et de leurs commissaires aux comptes. Cette restructuration a vu la réorganisation de toutes les activités et a généré des besoins importants en managers, middle managers et en ressources humaines qualifiées (niveau universitaire et techniciens supérieurs). Par ailleurs, le marché interne du travail des sociétés du groupe Sonelgaz a connu une profonde réorganisation par l'institution de la bourse de l'emploi et des mécanismes de son fonctionnement avec le souci permanent d'instaurer une totale transparence et une égalité des chances pour toutes les ressources humaines des sociétés du groupe Sonelgaz. Tous les emplois nouveaux et un grand nombre de postes de managers (y compris des présidents-directeurs généraux des sociétés créées) et de middle managers (chef de service et plus) ont été traités dans le cadre de la bourse de l'emploi et ont constitué pour des centaines de cadres des opportunités pour le développement de leurs carrières dans un processus rigoureux et transparent. Mais, aucun résultat n'a filtré les négociations, en cours, pour l'instant. Faut-il noter l'arrêt de travail de deux heures (8h- 10h), observé par les travailleurs le 4 avril dernier, tout en retenant le principe du service minimum, dans plusieurs structures relevant du groupe Sonlegaz au niveau de plusieurs wilayas du pays. A l'est comme à l'ouest, le centre et le sud du pays, nombreux étaient les travailleurs des différentes unités de Sonelgaz qui ont observé le débrayage de deux heures. Pour les initiateurs de ce mouvement, il ne s'agit là que d'une première action, question de montrer la légitimité de nos revendications qui sont partagées par l'ensemble des travailleurs et notre engagement à les faire aboutir. " Ces arrêts de travail sont considérés, (par Sonelgaz NDLR) conformément à la loi et aux conventions collectives des sociétés du groupe, comme illégaux et seront donc traités en tant que tels ".