Les PME algériennes accèdent difficilement aux crédits du financement bancaire au vu des contraintes auxquelles sont exposées les institutions de financement des projets dans un environnement marqué par les risques de non-remboursement des crédits, une "extrême" prudence qui freine l'opportunité d'émergence d'un tissu de PME algériennes performantes, à l'heure où le Plan national de relance économique 2005-2009 prévoit la création de 100 000 PME générant une population de 2 millions d'employés. C'est dans cette optique que la Caisse de garantie des crédits investissements aux PME (CGCI) renforce son dispositif en organisant des rencontres et des journées d'études .En effet, après Sétif en mois de mars passé, la Caisse s'oriente vers l'Ouest. La Caisse organise, mardi prochain, une journée d'étude à Oran .Cette journée entre dans le cadre de l'application du programme de communication sur le dispositif de la garantie CGCI décidé par le conseil d'administration de la Caisse. Les objectifs de cette rencontre régionale est d'informer la communauté bancaire, les institutions intéressées et les porteurs de projets d'investissement de la mise sur le marché de la garantie CGCI pour accompagner les financements de la PME, vulgariser le mécanisme de souscription à la garantie et expliquer les avantages qu'il offre aux banques et aux investisseurs en matière de facilitation de l'accès au financement et présenter le dispositif de contre-garanties MEDA dédié au financement des projets de mise à niveau des PME. Notons que la wilaya d'Oran compte quelque 17 000 entreprises avec plus de 220 000 postes d'emploi. Pour ce qui est du dispositif de la mise en œuvre du programme national de la mise à niveau et de la modernisation des PME-PMI, 145 entreprises ont bénéficié de ce dispositif dont 120 ont bénéficié d'actions directes. Concernant le Fonds de garantie, quatre entreprises (196 emplois) ont bénéficié de cette formule initiée par la Caisse de garantie des marchés publics (CGMP). Une formule qui consiste en une avance de fonds à concurrence de la moitié du montant relatif à une situation à déposer par l'entreprise auprès du maître d'oeuvre. La Cgci, institution relevant du ministère des Finances, créée en juillet 2006, est de surmonter les réticences bancaires à octroyer des crédits. Des réticences vécues au quotidien par les porteurs de projets d'investissement et qui risquent de constituer un obstacle de taille à l'émergence d'un tissu de PME performant en Algérie. La CGCI s'inscrit dans la stratégie des pouvoirs publics pour stimuler la création et le développement de la PME et offre aux institutions bancaires une garantie réelle et sûre en permettant à ces dernières de récupérer à leur première demande la créance impayée en cas de sinistre, par exemple.