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" Il est prévu l'ouverture de 28 magisters et de 36 troisième cycle à la rentrée prochaine " M.Benzaghou, recteur de l'usthb au Forum du partenariat Universités -Entreprises
" Je voudrais saisir cette opportunité d'aujourd'hui pour apporter quelques clarifications sur une question qui fait actuellement controverse. Il s'agit de nos formations en master, et je rappelle que durant cette année 2010-2011, nous avons déjà plus de 5000 étudiants inscrits dans les deux années de master, M1 et M2 de l'USTHB. Il est question de ces notions de " master académique" et de "master professionnel", a déclaré, hier, en substance, M. Benzaghou Benali, recteur de l'université des sciences et des technologies Houari Boumediene (USTHB), à l'occasion de l'ouverture des travaux du Forum de partenariat USTHB- Entreprises, organisé à Bab Ezzouar, sous le thème : générique de : "Renforcer la confiance et les échanges entre l'université et les entreprises". C'est une vision simpliste, poursuit-il, en sachant que le master professionnel conduit directement au marché du travail, alors que le master académique s'oriente à la recherche et aux formations doctrinales. "Cette distinction n'est ni opérationnelle -comment déterminer à l'inscription d'un étudiant en première année de master que nous avons affaire à un futur chercheur ou à un futur "professionnel", ni théoriquement fondée- c'est quoi un master académique en génie civil ou même en électronique ou informatique", s'est-il interrogé pour tenter de mettre fin à cette polémique de salon. Le recteur de l'USTHB préfère parler ainsi de master qui constitue, dit-il, un approfondissement et une spécialisation des formations acquises en licence. Ces masters, qui sont caractérisés par leurs contenus plus théoriques que d'autres, comportent plus ou moins de stages et d'insertion dans les entreprises, a-t-il ajouté, mettant en évidence son choix, comme dans le modèle anglo-saxon qui est à l'origine de trois cycles, pour la réflexion en master of engineering ou en master of science, avec des formules de master avec mémoire de recherche ou mémoire technologique, ou encore de stage de longue durée. Concernant le bilan fait à l'occasion de la célébration du 37éme anniversaire de l'USTHB, M. Benzaghou a souligné les grands efforts réalisés par l'université de Bab Ezzouar. " 50 000 diplômés formés par l'USTHB, dont 25.000 ingénieurs et 3500 magisters soutenus et environ 900 doctorats d'Etat soutenus, qui exercent dans les entreprises algériennes et même ailleurs à l'étranger ", a-t-il indiqué. Le bilan c'est aussi un encadrement de 1500 enseignants- chercheurs dont la moitié a déjà soutenu son doctorat (288 professeurs d'universités et 448 maîtres de conférences. Il annonce en outre l'ouverture de 28 magisters et 36 troisième cycle à la rentrée prochaine, avec 549 postes de recrutement offerts pour ces formations doctrinales, donc autant de sujets de recherche, de mémoires et de thèses. Le bilan c'est aussi des dizaines de conventions de partenariat signées avec des entreprises publiques et privées. C'est ainsi que trois conventions ont été signées, hier, à l'occasion de ce forum entre l'USTHB et l'Institut de cartographie, TSH (Technologie de santé d'Algérie spécialisée dans le recyclage des déchets hospitaliers) et l'ONA (Office national d'assainissement). Trois autres conventions de partenariat seront signées dans les jours à venir avec Naftal, ENSP et ARPT de Cyberparc de Sidi Abdellah. L'USTHB devient ainsi une grande école en Algérie en termes de recherche et de partenariat entre les universités et les entreprises. " Pas moins de 26 entreprises ont exprimé leur vœu de participer à ce forum de partenariat entre les universités et les entreprises", dira, M. Drir Mahrez, vice-recteur chargé de la recherche et des relations extérieures. C'est ainsi qu'il a souligné l'importance de cette rencontre en termes, notamment, d'enjeux économiques et de recherche opérationnelle. L'USTHB qui a entamé son premier forum de partenariat avec des entreprises en 2006 s'inscrit désormais dans la politique de réinsertion professionnelle des étudiants à la sortie d'universités. " Nous avons déjà créé et mis en place des cellules de stage comme première conséquence de ce type de forums. Les étudiants ne courent plus auprès des entreprises pour trouver des stages de formation", a-t-il indiqué, mettant en exergue la valorisation des sciences. Il s'agit d'un interface entre les laboratoires et les entreprises. Il a souligné la mise en place d'un observatoire pour suivre les étudiants sortis de l'USTHB au niveau des entreprises où ils sont actifs. Meziane Atmani