Une rencontre, première du genre, portant sur la création d'entreprises en milieu urbain par des jeunes porteurs de projets, a été organisée, hier à l'hôtel Hilton, par l'entreprise Belux, une société basée à Oran et spécialisée dans la lumière et le mobilier urbain, dont la devise consiste, proclame-t-elle, à ''mieux vivre la ville en Algérie''. D'importantes personnalités économiques et du monde du travail ont pris part à cette rencontre, telles que MM Reda Hamiani, président du FCE, Abdelhak Lamiri, expert économiste et président du groupe Insim, Stéphane Letexier , expert et directeur de l'action territoriale de la ville de Grenoble-France et Mounir Cherif, expert en création d'entreprises ainsi que Brahim Benabdesslem, DG de MDI Business Alger. Rym Selamne, consultante en communication à Belux, a souligné qu'" en raison de l'absence de cadre législatif et règlementaire de création d'entreprises pour les jeunes, Belux a pris cette initiative d'organiser cette rencontre afin d'échanger les idées et aider les jeunes à lancer des initiatives pour créer des petites entreprises dans le cadre, notamment, de la gestion de la ville et des espaces publics". Plus de 50 jeunes porteurs de projets de création d'entreprises et 400 invités et représentants des pouvoirs publics ont pris part à ce carrefour d'idées et de projets qui est rehaussé par la présence du ministre de l'Enseignement et de la Formation professionnels. Pour la responsable de Belux, l'emploi massif des jeunes passe notamment par l'idée de leur offrir des travaux dans la ville et l'agglomération, tels que des activités inhérentes à l'embellissement des quartiers comme la pose de lampes et accessoires d'éclairage public, l'installation de bancs publics dans les jardins et les parcs, l'entreposage d'enseignes. " Car, le maire ou les responsables communaux ne peuvent pas se charger en permanence d'effectuer ces petits travaux qui sont susceptibles d'être réalisés par des jeunes sans activité et sans emploi" a-t-elle ajouté.L'assistance de Belux en direction des jeunes s'inscrit, cependant, dans l'offre de moyens immatériels et de management, en attendant de doter éventuellement les porteurs de projets de ressources matérielles et financières et pourquoi pas, l'intervention des pouvoirs publics, pour octroyer plus de moyens fiables aux jeunes pour la concrétisation de leurs projets de création d'entreprises. Ce qui est certain il s'agit d'une opération grandiose de sensibilisation des jeunes pour se prendre en charge en créant leurs propres entreprises avec l'aide des pouvoirs publics qui activent dans ce sens d'ailleurs.La participation de l'Anem (Agence nationale de l'emploi) et d'autres associations et organisations patronales et de soutien et d'appui aux jeunes dans leurs projets de création d'entreprises (Ansej…) pourrait, ainsi, contribuer à une meilleure compréhension des difficultés des jeunes en quête d'idées de création d'emplois en travaillant pour leur propre compte. La création de microentreprises, dans ce contexte, pourrait devenir en vogue, notamment avec la multiplication de rencontres entre le patronat, les jeunes et les institutions à vocation économique et sociale. Il reste peut-être l'accompagnement financier et managérial de ces jeunes porteurs de projets, qui est du ressort des institutions d'Etat. Alors que les modes de financement pour la création d'emplois sous leurs différents aspects modulaires sont actuellement déployés par le gouvernement.