A l'occasion du salon international du tourisme (Sitev) du 18 au 21 mai 2011, le stand des parcs nationaux permettra aux visiteurs de découvrir une diversité d'écosystèmes exceptionnels. Ces derniers vont de la frange littorale en traversant des massifs montagneux et espèces emblématiques telles que le cèdre de l'Atlas, le sapin de Numidie, engobant de complexes zones humides d'importance internationale. Ils abritent une grande diversité d'espèces animales et végétales importantes au développement socioéconomique. A travers sa participation au Sitev, la direction générale des forêts vise la sensibilisation du public sur la nécessité de préserver le patrimoine naturel, la promotion et la valorisation des richesses et spécifités des territoires à travers le développement d'un tourisme durable et écologique. Cet écotourisme représente une forme de voyage responsable et contribue à la fois à la protection de l'environnement et au bien être des populations locales.Les activités d'écotourisme sont axées sur la nature et les cultures traditionnelles se trouvant dans des zones d'un parc national, elles contribuent à la prise de conscience dans la protection de la flore, la faune et leurs habitats naturels, et permet une diffusion des savoirs traditionnels.Cependant, le développement de l'activité d'écotourisme doit obéir aux règles édictées en matière de gestion d'un parc national, organisée suivant un zoning qui détermine les activités à mener tenant compte du degré de protection à assigner au territoire.Ce degré de protection précisé par la loi sur les aires protégées, distingue 3 zones : l'une centrale, recelant des ressources uniques, qui n'autorise que les activités liées à la recherche scientifique ; l'autre, qualifiée de zone tampon, utilisée pour des pratiques écologiquement viables, y compris l'éducation environnementale, les loisirs, l'écotourisme et la recherche. Cette zone tampon est ouverte au public pour des visites guidées de découverte de la nature. Aucune modification et / ou action susceptible de provoquer des altérations aux équilibres en place ne sont permises. Enfin, une zone de transition, protégeant les deux premières zones, permet le développement de toutes les actions d'éco-développement comme les activités de récréation, de détente, de loisirs et de tourisme. Actuellement, les parcs nationaux constituent des pôles d'attraction importants pour le tourisme. Pour cela, des infrastructures et circuits touristiques ont été mis en place pour répondre à une demande sans cesse croissante.Ces activités peuvent représenter un facteur important de dynamisme local en créant des emplois et en améliorant le degré de qualification des populations. Ceci permettra le développement d'activités d'écotourisme comme la création de gîtes ruraux, l'organisation de visites de fermes agricoles, de grottes, d'encourager les sports de montagne et de développer l'artisanat local.Pour rappel, la politique du renouveau rural, adoptée par les pouvoirs publics, vise la protection, la valorisation des ressources naturelles et des écosystèmes dans un cadre participatif impliquant les populations rurales de façon à permettre la création d'opportunités économiquement viable et écologiquement durable. Dans ce cadre, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, à travers la direction générale des forêts a initié un programme tendant à développer l'écotourisme en mettant l'accent au niveau des parcs nationaux. Ce programme consiste notamment à élaborer des études de potentialités éco-touristiques pour identifier et cartographier les activités, les circuits et les services touristiques sur le terrain qui soient compatibles avec les objectifs du parc national à savoir la protection et la promotion d'une éducation environnementale.