La Grèce a procédé, fin de la de la semaine dernière, au lancement d'un nouvel emprunt obligataire de 1,625 milliard d'euros à trois mois, à un taux de 4,06%, en légère baisse par rapport à celui de 4,10% de sa dernière émission du même type en avril, a indiqué l'agence de la dette. L'émission a bénéficié d'une demande totale de 4,126 milliards d'euros pour une offre de départ de 1,250 milliard d'euros, a indiqué l'agence de la dette publique (PDMA). La Grèce ne peut pour l'instant émettre que des obligations à très court terme, son retour sur les marchés pour emprunter à long terme, en principe prévu en 2012, apparaissant dans l'immédiat difficile au vu des taux dissuasifs réclamés par les marchés, à plus de 15% sur dix ans. Face à cette défiance, les pays de la zone euro ont ouvert la porte à une nouvelle aide à la Grèce, sous forme de prêts ou de rééchelonnement de dette, en échange d'un durcissement de la cure d'austérité en cours, et de l'accélération et extension des privatisations prévues, pour le moment pour un montant de 50 milliards d'euros d'ici 2015. Ce nouveau soutien s'ajouterait au prêt de 110 milliards d'euros sur trois ans consenti au pays par la zone euro et le FMI en mai 2010, pour le sauver de la banqueroute.