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"La terre sainte" à l'affiche en Italie
Traduction et mise en scène d'une pièce de Mohamed Kacimi
Publié dans Le Maghreb le 23 - 05 - 2011

Pas beaucoup de gens connaissent le poète, dramaturge et écrivain algérien Mohamed Kacimi, et pourtant, le prolifique auteur qui a plusieurs cordes à son arc est reconnu en tant que tel par toute la communauté internationale. Il a peut être débuté bien avant Yasmina Khadra, mais c'est Moulleshoul qu'on connait, pas lui.Quand vous interrogez un metteur en scène sur les problèmes et le déclin du théâtre, il vous dit que la cause il faut la chercher du côté du texte théâtral, rarissime dans le milieu éditorial. Eh bien à Rome par exemple, ils ont cherché et trouvé un texte, " La terre sainte " signé Mohamed Kacimi qu'ils ont traduit en italien et qu'ils ont mis en scène et interprété à Milan. Cette œuvre de l'algérien qui s'est établi en France depuis 1982, met en scène une ville arabe quelque part, en état de siège, où des voisins se retrouvaient chez Imen pour un laps de temps, pour oublier la guerre. Elle dit l'histoire de Carmen disparue dans un barrage de contrôle militaire, laissant sa fille Imen faire face aux perquisitions de Ian, un militaire. Pendant que Alia, sage-femme, donne des soins au chat Jésus, Yad, son mari, tente de s'échapper à la réalité à coups d'Arak. Amin, le fils du couple, étudiant modèle, tue un jour un militaire et bascule dans l'extrémisme. Les critiques ont dit que "Terre sainte" raconte "le drame des hommes qui tentent de sauver leur humanité, comme on sauve des meubles". Selon l'auteur, "tout l'enjeu de la pièce est là, ne pas chercher à cerner cette guerre insensée à partir d'une vision panoramique, mais coller au plus près des personnages, faire sentir que le chaos ne vient pas de l'embrasement du ciel ni du tremblement de la terre, mais juste d'un dérèglement de sens parfois imperceptible qui fait basculer l'être le plus humain dans une inhumanité sans nom et dont il ne sera même pas conscient". "Ce n'est plus seulement la banalité du mal mais sa routine. Quand Alia s'écrie : Yad nous allons mourir , il lui répond : mon Dieu, quelle routine !", explique Kacimi. La pièce a été mise en scène en janvier dernier, au Théâtre national de Milan, par Corrado Accordino. Elle était à l'affiche depuis début mai. "Nous avons vu la pièce il y a quelques jour, alertés par des amis qui ont fait état de sa bonne qualité", écrit un critique italien. Le metteur en scène a bien travaillé le texte, bien rendu le décor et le son, témoigne ce critique, pour qui les interprètes ont réalisé de "belles performances collectives" pendant une heure et quart et ont reçu "les applaudissements du public pendant plus de deux minutes".
Un auteur prolifique
Dans un souci d'immédiateté de son écriture, l'écrivain s'essaie au théâtre et publie des textes primés et représentés à l'étranger tels que '1962' et 'Terre sainte'. Montée pour la première fois en 2006 en France, la pièce "Terre sainte", a depuis, été traduite dans plusieurs langues et interprétée dans plusieurs pays européens. Mohamed Kacimi, poète, romancier, dramaturge et essayiste, est né en Algérie, dans les Hauts-Plateaux, à El Hamel, près de Boussaâda. " Le Mouchoir ", son premier roman est publié en 1987. Il écrit ensuite, en collaboration avec Chantal Dagron, deux essais : Arabe, vous avez dit arabe ? paru en 1990, et Naissance du désert deux ans plus tard. Son deuxième roman, Le Jour dernier, ouvrage sur l'exil et la solitude, est publié en 1995. Dramaturge, il publie 1962, évocation de l'Algérie (1998) qui remportera le prix Lugano du Théâtre. Suivra un récit-théâtre en 1994, Les Confessions d'Abraham. En 2001, il élabore L'Encyclopédie du monde arabe et, en 2005, il reçoit le prix SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques) de la francophonie. En 2005, il est l'un des invités du Salon du livre de Beyrouth. Il est actuellement délégué général d'Ecritures vagabondes, association organisant des résidences d'écritures internationale. Mohamed Kacimi a été initié à la poésie arabe classique par son grand-père théologien. Son père, inspecteur de l'enseignement, lui transmet le goût de la littérature française. Cet auteur se définit ainsi : " Je suis traducteur de poésie, essayiste, romancier ou dramaturge. " C'est trop de qualificatifs pour une chose unique, l'écriture. Je dirais écrivain, tout simplement.


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