selon les estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 20 millions de personnes dans le monde sont atteintes de cancer qui a connu, en l'espace de quelques années, une montée vertigineuse un peu partout àtravers le territoire national.On dénombre, aujourd'hui , au moins 10.000 cancéreux à l'Est du pays dont 2500 sont soignés chaque année, selon des sources concordantes. Le centre anti-cancer de Constantine qui se charge de 17 wilayas du sud-est du pays, fait face à d'énormes problèmes de prise en charge en raison de la vétusté des équipements, de l'insuffisance de structures de soins et du manque de spécialistes. Pour améliorer la situation et permettre au cac de Constantine de respirer, 3 infrastructures destinées à la radiothérapie ont été programmées à l'est du pays. Parmi ce lot, il y a le centre anti-cancer de Batna qui a été inscrit au titre du programme quinquennal 2005-2009 avec une enveloppe de 250 milliards de centimes, sans compter les équipements évalués à 100 milliards de centimes. Selon les déclarations du précédent chef de l'exécutif, l'ouverture du centre anti-cancer de Batna ne saurait dépasser fin 2010. Mais jusqu'à aujourd'hui, tout semble traîner dans la mesure où cette infrastructure accuse un retard de réalisation, et n'est toujours pas prête à servir la communauté et les centaines de cancéreux qui souffrent en silence, non seulement à cause du mal qui les ronge, mais aussi des énormes difficultés qu'ils rencontrent pour avoir accès à des séances de soins. Il existe actuellement dans la région des Aurès, au moins 1500 personnes atteintes de cancer dont 300 sont prises en charge par petits groupes à Constantine, mais ce centre ne les accueillera plus et ils devront, selon des échos qui nous parviennent, se déplacer dorénavant à Ouargla pour être soignées. Sauf quelques cas exceptionnels, les personnes atteintes de cancer qui ressentent une douleur extrême, et la difficulté d'avoir accès aux soins avec de longues attentes pour subir des séances de radiothérapie et de chimiothérapie, sans oublier les épuisants déplacements et toutes les dépenses qui s'y greffent