Le ministère de la Communication a tenu à rappeler, avant-hier, qu'il était prêt à satisfaire les attentes légitimes des professionnels de la presse, à tous les paliers de l'action, et ce, dans une sérénité et un esprit constructif, loin de l'agitation et des gesticulations. Le ministère a apporté ces précisions, après la publication, avant-hier, d'un communiqué de "l'initiative pour la dignité du journaliste", dans lequel est cité une plainte du statut d'"observateur" que le ministère leur a accordé dans le cadre de la commission sur la grille des salaires des journalistes, affirmant que ce groupement a volontairement décidé de se retirer des travaux de ladite commission. Le ministère, a déclaré que l'initiative a été associée aux travaux de la commission mise en place par ce dernier, pour élaborer une grille nationale des journalistes et organiser la carrière. Il était entendu que le représentant de cette initiative ait le statut d'observateur avec possibilité de faire des propositions verbales ou écrites hors séances au président de la commission. Le ministère a ajouté que ce statut d'observateur indique que l'initiative n'a pas d'existence légale et qu'il a en dépit de cela, opté pour l'inclusion de toutes les bonnes volontés dans le but de dégager les solutions, préserver et renforcer les droits sociaux et moraux des journalistes. Cependant, affirme la tutelle, lors d'une réunion, que le représentant de l'initiative, malgré son statut de simple observateur a, tout de même, ouvert une polémique avec ses collègues journalistes faisant partie du Syndicat national des journalistes et de la Fédération UGTA, deux syndicats légaux, leur déniant même toute représentativité. Face à cette contrariante situation, le ministère a déclaré qu'il a, malheureusement dû inviter le représentant de l'initiative à ne plus prendre part à l'avenir, aux réunions de cette commission, qui est, dans ce cas, pas un terrain de bagarres ou d'insultes entre confrères.