Les récipiendaires du prix Tahar Djaout décerné la semaine dernière respectivement à l'universitaire Yamilé Ghebalou Heraoui pour son roman " Liban " (premier prix), Abderrahmane Yefsah (deuxième prix) pour son roman, " Et Caïn tua Abel " et enfin, Yazid Kefif (troisième prix) pour son roman "L´enfance ressuscitée", doivent être aux anges. L'association Tusna, organisatrice de cet événement littéraire suivi d'un hommage posthume au poète disparu, a décidé de " prendre en charge " les ouvrages qui ont triomphé. Prendre en charge veut dire payer de sa poche la réédition de ces romans qui ont fait grand bruit avec leurs trophées décernés le, 04 juin dernier, à la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Mais rééditer combien ? Tusna annonce par la voix de son président, Ziad Lefgoum que ça sera 1000 publications pour chaque titre ! Pas suffisant certes, mais les romanciers seront gagnant dans cette affaire puisque l'argent des ventes leur sera directement, avec une petite nuance, versé. Il faut rappeler que ces auteurs ont été récompensés respectivement de 150.000 DA, 100.000 et 50.000 DA pour leurs oeuvres jugées par le jury comme étant les meilleures parmi les oeuvres des participants. Par ailleurs, les amateurs des scribes à vos plumes, puisque Tusna donne rendez-vous , l´année prochaine, pour le compte de la 2e édition de ce prix dédié à Tahar-Djaout. Nouveauté, Tusna pense aussi dans les prochaines éditions à faire participer certains pays du Maghreb.