Le sous-comité de dialogue politique, sécurité et droits de l'homme, mis en place formellement lors du 6e Conseil d'association Algérie-Europe, tiendra sa première session en septembre prochain à Alger.Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a fait cette annonce à partir du Luxembourg, en indiquant que ce sous-comité sera un cadre de dialogue régulier entre l'Algérie et à l'Union européenne sur les questions politiques, sécuritaires, de droits de l'homme, de la sécurité de l'immigration et de la libre circulation des personness. Pour autant, ce sous-comité sera "un lieu d'échange mutuelle et non pas un cadre pour faire passer des messages ", a tenu à préciser le ministre, faisant ainsi allusion à ceux qui seraient tentés de s'ériger en donneurs de leçons sur la question des droits de l'homme. Le chef de la diplomatie algérienne a affirmé à ce propos que " l'Algérie se présente sans complexe aucun en acceptant de discuter " de toutes les questions sans tabou ". " Sur le plan de la défense des droits de l'homme, a-t-il souligné, nous n'avons aucune crainte à ouvrir le débat car il concerne en fait les Algériens en premier lieu. C'est pour les Algériens que ces droits de l'homme doivent être développés et non pas pour l'image de l'Algérie à l'extérieur. Encore que cette image se doit d'être améliorée par l'ensemble de la société civile”, a-t-il ajouté. M. Medelci a estimé que la partie européenne mesure mieux aujourd'hui, les spécificités algériennes et les évaluent de manière plus concrète.Il dit avoir souligné aux partenaires européens les progrès réalisés par l'Algérie durant les dix dernières années, " des avancées, a-t-il indiqué, qui ne doivent pas faire occulter les insuffisances, ni masquer les défis nouveaux en matière de logement, d'emploi, d'amélioration de la gouvernance et de consolidation des libertés ".