La " chouchou " des européens fait aussi la favorite de la chine. Christine obtiendrait, selon des sources, la majorité des voix face à Agustin Carstens pour occuper le poste de directeur du Fonds monétaire international, qui doit révéler le nom d'ici jeudi. Le gouvernement chinois a annoncé, hier, son soutien à Mme Lagarde, affirmant qu'elle était la candidate la mieux placée pour succéder à Dominique Strauss-Kahn, qui a démissionné de son poste. Quant à son rival, M. Agustin Carstens, gouverneur de la banque centrale du Mexique, il a obtenu, à son tour, le soutien du Canada, de l'Australie, ainsi que celui de l'ensemble des pays d'Amérique latine excepté le Brésil, qui ne s'est pas encore révélé. Les Etats-Unis qui représentent 17% des voix au sein de l'institution, devrait se déclarer en faveur de la ministre française de l'Economie, pour suivre ainsi la tradition qui réserve le poste à un Européen. Tradition qui est d'ailleurs contestée par les pays émergents. La française est soutenue par les Européens qui détiennent entre 40 et 47% des parts de vote. C'est aujourd'hui que les 24 membres du conseil d'administration du FMI se penchent sur la succession. Il faut, cependant, trouver un consensus sur le nom d'un des deux candidats : Christine Lagarde, donc, et Agustin Carstens, le gouverneur de la banque centrale du Mexique. S'ils n'arrivent pas à s'entendre sur un nom, ils devraient procéder à un vote. La décision pourrait être connue dès demain, et au plus tard jeudi. Ce même conseil a entendu la ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, avant-hier, avoir auditionné, mardi dernier, le Mexicain Agustin Carstens. Mme Lagarde était sortie, détendue et souriante après trois heures d'entrevue avec le conseil et a déclaré aux médias qu'" il faut que le Fonds soit plus réactif, certainement plus efficace et plus légitime. Et cela suppose véritablement beaucoup d'améliorations potentielles, mais aussi la continuation des réformes qui ont été entreprises par mon prédécesseur ".