Le Parti socialiste unifié marocain (PSU), a déploré, dans une tribune de l'hebdomadaire français Politis, les conditions dans lesquelles le processus référendaire marocain, pour la révision constitutionnelle s'est déroulé."Chacun fait le constat que le royaume chérifien, comme on dit encore en France, a fait de grands pas vers le passé", déclare le PSU, ajoutant que le pourcentage de 98,5% " oui ", pour une réforme constitutionnelle proposée par le roi, fait tache aujourd'hui, alors que les régimes staliniens ont périclité en Europe de l'Est et que la plupart des autocrates se sont écroulés. Ce même parti souligne, que les "stratèges du oui n'ont pas compris que le monde et la société marocaine avec lui a changé". Pour ce parti socialiste, un score de 55% ou encore de 85% de " oui ", aurait été plus favorable pour s'opposer aux adversaires. En outre, il considère qu'avec une constitution qui lui donne " tous les pouvoirs ", le monarque, doit, par ce fait, créer des emplois, redresser le système scolaire et éducatif du pays, combattre la corruption et réduire l'économie de rente, et résoudre les problème de crises dans le future. Le parti s'est interrogé sur la mise en, place des ingrédients d'une guerre civile comme en Libye, demanderait-on l'aide de la France dont on a vu la réaction tout en frilosité suite aux chutes de Ben Ali et de Moubarak et qui soutenait les mêmes tant qu'ils étaient au pouvoir. Tout en poursuivant, "cette France, qui dit aujourd'hui par la voix de son président, que les réformes engagées au Maroc sont historiques, préservant par là des intérêts français de plus en plus importants, celle-là même contre laquelle les jeunes du mouvement du 20 février scandaient Lydec dehors".