" Pour rendre à Blida son lustre d'antan, il est nécessaire de développer l'horticulture qui doit être l'objectif premier des responsables locaux et notamment de l'EPIC espaces verts ". l'observation faite par M. Mohamed Ouchen, wali de Blida lors de sa tournée dans le chef-lieu n'est pas anodine, elle est digne d'intérêt pour situer les responsables locaux et les directeurs de l'exécutif qui l'accompagnaient sur la déliquescence qu'a subie notre environnement ambiant, et le degré d'abandon des espaces verts et des pépinières. Il n'y a qu'à voir l'état de décrépitude dans lequel se trouvent les 11 jardins publics que compte la cité du chef-lieu et l'abandon des terres pleins dans le tissu urbain pour se rendre compte que cette dégradation a atteint des proportions alarmantes, et n'a épargné aucun de ces espaces de détente qui sont devenus infréquentables alors qu'ils sont censés procurer des moments de repos et d'évasion pour les familles blidéennes. En effet, Blida ne peut se targuer d'être la ville des roses tant que ses pépinières et ses jardins publics ne sont pas réhabilités. C'est principalement l'objet de la visite du wali effectuée sur ces sites pour vérifier de visu la mise en application du plan de charges de la nouvelle EPIC espaces verts créé récemment pour s'occuper de tout l'environnement en milieu urbain du grand Blida. Deux subventions ont été accordées à l'EPIC sur le budget de la wilaya d'un montant global de 75,4 millions de dinars pour l'aménagement et la réhabilitation de 11 jardins publics, de l' acquisition des équipements. A ce titre, le chef de l'exécutif a instruit le responsable de cette EPIC d'installer au niveau de chaque jardin une cabine de gardiennage 7 jours/7 et 24h/24, de réaliser des sanitaires et de prévoir une équipe de sécurité. Les trois pépinières seront également restructurées par le choix des espèces à reproduire, la mise en place de bassins de stratification, l'acquisition des plantes mères et plantes d'intérieur. L'autorité de wilaya a constaté que les trottoirs et les parties communes sont devenues de véritables dépotoirs de gravats et résidus récupérés des démolitions et travaux d'entretien effectués dans les immeubles. Pour ce faire, le chef de l'exécutif déclara que "la collecte des gravats sur la voie publique est du ressort de l'EPIC de l'entretien de la voirie urbaine et d'assainissement (ECEVA) qui est chargée de les transférer vers la décharge appropriée des déchets inertes située dans la commune de Chiffa ". Cette mission de réappropriation des jardins publics et des espaces verts n'est pas une mince affaire au regard des dégâts causés à l'environnement, mais, pour peu que les citoyens s'impliquent et adhèrent à ce projet, le défi sera sûrement relevé.