La firme française Bic, spécialisée dans la papeterie et les briquets, a réalisé une hausse de vente semestrielle de 5,5 %, et a relevé ses prévisions 2011 pour sa principale division, et ce dans un marché peu désiré. Dans un marché toujours paniqué sur les problématiques des dettes américaines et européennes, il fallait bien chercher ce matin pour trouver des valeurs évoluant encore en territoire positif. C'est pourtant le cas de Bic, qui figurait, hier matin en tête du palmarès du SBF 120, et des valeurs éligibles au SRD, avec une hausse de 5,27%, à 64,74 euros, une heure après l'ouverture. En cause: la publication de résultats semestriels supérieurs aux attentes, du moins sur une grande partie de son activité . Une bonne nouvelle qui redonne un peu de baume au coeur des opérateurs, refroidis depuis une quinzaine de jours par des publications d'entreprises plutôt décevantes. En témoigne encore ce matin l'avertissement sur résultats de la Société Générale , touchée à son tour par les effets de la crise de la dette grecque. Ce qui n'est de toute évidence pas le cas de Bic. Le spécialiste des articles de papeterie, des briquets et des rasoirs a en effet dévoilé ce mercredi des ventes semestrielles en hausse de 5,5% (données comparables), à 886,1 millions d'euros, ainsi qu'un résultat d'exploitation de 174,9 millions d'euros. Soit une progression annuelle de 22,4% bien plus importante que celle du chiffre d'affaires, grâce entre autres à la progression de la marge brute, et aux économies de coûts engagées dans le cadre du programme de restructuration 2009. Décalage des livraisons de commandes de rentrée des classes Ces bons résultats, Bic les obtient grâce notamment aux ventes sur les marchés en croissance (+15,3% à données comparables) et par la bonne performance de sa division grand public (papeterie, briquets, rasoirs). Celle-ci, qui représente plus de 85% de son chiffre d'affaires, a en effet progressé de 8,8% sur la période, à 758,8.