Dans une rencontre au CIAJ du chef-lieu de la wilaya de Aïn Defla, le personnel du paramédical s'est montré sensible aux déclarations du président de la commission nationale des paramédicaux, monsieur Touri Kamel, lors de son intervention. "Nous sommes en train de préparer un plan d'action concernant le statut particulier du paramédical, en chantier actuellement, et nous voulons une meilleure place du paramédical. Ce projet sera déposé auprès du gouvernement d'ici le mois de juillet prochain" Effectivement plus de 10 wilayas ont participé dans un regroupement régional, présidé par M. Benhadj Djamel et Melle Mekakcha Malika en tant que modérateur. La première conférence a été donné par monsieur Kamel Touri, président de la commission nationale de l'avant-projet du statut des paramédicaux, qui a parlé sur le plan de carrière des professions paramédicales et aussi des professions de santé accessibles avec le baccalauréat. Le plan de carrière, prévoit qu'il ne doit plus y avoir d'accès à un grade en fonction du choix du directeur général à travers un examen professionnel. On voit des paramédicaux avec un grade grâce à un examen professionnel, ajoute-t-il, cela doit changer. Le grade, insiste-t-il, doit répondre à une formation, comme cela se fait dans d'autres pays. Il cite les modèles français, belge, canadien dont la commission s'est inspirée dans son travail de préparation de l'avant-projet de statut des paramédicaux en Algérie. Le problème des vacataires qui ne sont pas nombreux ne se pose apparemment pas, contrairement au personnel médical puisqu'ils ont été titularisés. Sur le thème "La revalorisation de la profession paramédicale" monsieur Hamid Khoudja a expliqué à la presse locale qu'il faut donner une meilleure place aux personnels du paramédical et ce, des soins à la gestion ; cela nécessite une meilleure prise en charge de la part des autorités concernées. À cet effet, des propositions de taille seront débattues lors de rencontres similaires, à travers tout le territoire national, avant leur transmission à la tutelle, a indiqué le même responsable. Pour les paramédicaux de cette région, le rôle du paramédical reste un détail épineux à prendre au sérieux. Car les missions d'un infirmier ne sont pas vraiment déterminées par la loi, en l'absence d'un Conseil national de l'ordre des paramédicaux. Ces derniers font face à un vide juridique important qui entrave sérieusement leur travail et qui ne les protège guère lorsqu'il s'agit de mesures coercitives. "Nous tenons à ce que notre rôle soit déterminé par la loi, nous refusons intégralement de porter le chapeau à chaque erreur médicale", a fait remarquer un des participants. On ce qui concerne la formation, "il est devenu inadmissible qu'un paramédical n'ait aucune possibilité de faire des études supérieures, alors que les changements socioéconomiques imposent la qualité dans tous les domaines", ont signalé les intervenants.