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Discussions à Paris pour indemniser les clients établis en France Conséquence de la grève du personnel navigant commercial (PNC) d'Air Algérie du 11 au 14 juillet dernier
Suite à la grève de quatre jours du personnel navigant commercial (PNC) d'Air Algérie, l'association de défense des droits des usagers de la compagnie algérienne des transports aériens avait pris une première décision d'alerter la commission européenne pour faire condamner air Algérie pour son traitement jugé "dégradant" vis-à-vis de ses clients, notamment établis en France. Puis, ce fut une décision d'un rassemblement que devrait organiser l'Association samedi dernier à 15 heures devant le siège de la représentation de la compagnie à Paris (France), place Opéra. Mais, suite aux résultats du dialogue entre des responsables d'Air Algérie et de l'Association, cette dernière a donc décidé d'annuler son rassemblement privilégiant le dialogue. C'est alors qu'une première série de discussions entre des responsables d'Air Algérie et des représentants de l'Association de défense des droits des usagers de la Compagnie a eu lieu justement samedi dernier à Paris en vue de l'étude des dossiers d'indemnisation des clients affectés par la grève de juillet dernier observée par le personnel navigant commercial. Cette première série de discussion est le prélude à d'autres pour une période de trois mois afin de trouver des solutions définitives à ces désagréments causés par cette grève du PNC.C'est alors que le représentant général France Nord d'Air Algérie, M. Abdelkader Benselka, a déclaré que les deux parties ont convenu d'entamer le traitement de ces dossiers " d'ici la fin septembre ". Et il poursuit en précisant que" Ces dossiers concernent les clients de Paris, Lille, Metz et Mulhouse, en plus de ceux du Sud de l'Hexagone qui seront répercutés sur mes collègues en vue d'un traitement similaire des dossiers qui prendrait trois mois environ ", estime-t-il. " Suite à ce qui a été décidé en août dernier, la compagnie a fait un geste commercial pour les clients qui sont partis et revenus (vers et de l'Algérie) pour le préjudice moral causé, tout en appliquant la réglementation européenne vis-à-vis de ceux qui ont opté pour d'autres choix'', a indiqué le responsable d'Air Algérie. Il est utile de rappeler qu'Air Algérie avait annoncé en août dernier un "large" programme de compensation commerciale en faveur de ses clients pénalisés par la grève de juillet dernier. L'ensemble des clients en possession d'une réservation ferme sur un vol d'Air Algérie entre le 11 et le 14 juillet 2011, devaient donc bel et bien bénéficier de bons de réduction à retirer au niveau des points de vente de la compagnie. Les montants de ces réductions sont respectivement de 100 euros pour un vol international passagers au départ de l'étranger vers l'Algérie, 5000 DA pour un vol international passager au départ d'Algérie, 1.500 DA pour un vol intérieur du nord du pays et 2.500 DA pour un vol du sud du pays. D'autre part, Air Algérie a informé les agences de tourisme et la direction de transport civil française de sa décision pour les passagers ayant décidé d'annuler leurs déplacements vers l'Algérie, consistant au ''remboursement intégral sans pénalités''. Air Algérie avait bien annoncé dans un communiqué sa décision d'indemniser par des réductions "l'ensemble des clients en possession d'une réservation ferme sur un vol d'Air Algérie entre les 11 et 14 juillet 2011". De son côté, l'Association des usagers d'Air Algérie écrit dans son dernier communiqué que , privilégiant le dialogue et encouragée par la bonne volonté et la disponibilité affichées par Air Algérie, elle annule le rassemblement prévu le samedi 17 septembre 2011 à 15h devant le siège de la représentation d'Air Algérie". Air Algérie et l'association sont déterminées également à "œuvrer à la création d'un cadre de concertation permanent destiné à répondre objectivement aux attentes des usagers de la compagnie", ajoute le communiqué. Ainsi le président de l'Association de défense des droits des usagers d'Air Algérie, Omar Ait Mokhtar, s'est félicité, pour sa part, de ce début de dialogue ''d'ouverture'' avec les responsables de la compagnie aérienne nationale. Il a estimé à ''5000 le nombre des dossiers à traiter, entre les 2000 que l'Association a recensés il y a une semaine et ceux qui continuent d'affluer à l'Association''. Une autre rencontre est prévue entre les deux parties pour fin octobre afin de faire un point de situation et juger de l'avancée des dossiers, selon les mêmes sources. Il est utile de préciser enfin qu'en plus du fait que l'adhésion à l'association soit gratuite, les frais d'avocats sont également à sa charge ce qui permet aux "victimes" d'Air Algérie, de se faire justice sans verser le sou. Pour l'heure, c'est le dialogue qu'ont privilégié les deux parties et c'est déjà un bon signe.