Nicolas Sarkozy a reçu, hier, le président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, un des partenaires stratégiques de la France dans la région du Caucase, a annoncé l'Elysée. Pour leur cinquième rencontre bilatérale, les deux chefs d'Etat ont abordé les principales questions à l'agenda international, les sujets débattus dans le cadre du G20, ainsi que les perspectives d'approfondissement du partenariat stratégique entre la France et le Kazakhstan, a précisé la présidence française dans un communiqué. Nicolas Sarkozy a décidé de faire du Kazakhstan, une ancienne république soviétique aux portes de l'Iran et de l'Afghanistan très riche en pétrole et en gaz, le partenaire privilégié de la France. Les deux pays ont signé un partenariat stratégique scellé par d'importants accords commerciaux de plusieurs milliards de dollars signés lors des visites de M. Sarkozy à Astana en 2009 et de M. Nazarbaïev à Paris l'an dernier. Côté français, les groupes Total et GDF-Suez (hydrocarbures), EADS (hélicoptères), Areva (nucléaire) et Alstom (trains) y ont signé d'importants contrats. Les relations entre Paris et Astana ont toutefois été affectées l'an dernier par l'absence du président français du sommet de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) organisé au Kazakhstan. Astana avait publiquement confié ne pas avoir apprécié cette absence. Noursoultan Nazarbaïev, qui dirige le Kazakhstan d'une main de fer depuis l'ère soviétique, a été réélu pour cinq ans à plus de 95% en avril dernier, après une élection que l'OSCE n'a pas jugée vraiment démocratique.