C'est devenu une tradition que les huit pays les plus industrialisés du monde se réunissent périodiquement chaque année et donnent lieu à des présidences tournantes. Ces pays participent, à hauteur de 65%, à l'économie mondiale. Ce groupe passe en revue l'évolution de la mondialisation et de la globalisation pour identifier les décisions à prendre dans les conditions qui en résultent. Cela n'empêche pas que des problèmes de sécurité ou de politique s'invitent à ce sommet comme les différends qui surviennent entre les membres comme, par exemple, la question du bouclier antimissile américain qui accroît l'hégémonie américaine ce qui, également, risque d'amener la Russie à entamer une course vers l'armement vraiment coûteuse et au détriment du développement et du social. Depuis le lancement du Nepad sur l'initiative de cinq chefs d'Etat africains dont le président algérien, le G8 s'est engagé à contribuer à faire du Nepad le cadre de prise de décisions pour ce qui concerne l'Afrique. Le président Bouteflika est choisi pour représenter les intérêts africains. On se rappelle qu'à Sea Island, aux Etats-Unis, en juin 2004, le Président avait plaidé pour les intérêts africains.