La note de solvabilité triple A du Fonds de secours des pays en difficulté de la zone euro (FESF) a été confirmée par les trois agences de notation, Standard and Poor's, Moody's et Fitch, annonce le FESF, hier, dans un communiqué. Cette note, la meilleure possible, a été confirmée après l'entrée en vigueur le 18 octobre des amendements du FESF décidés en juillet, qui portent sa capacité de prêt à 440 milliards d'euros avec un engagement de garanties de 780 milliards, indique le FESF. Les trois agences ont confirmé la meilleure note possible du FESF, indique le Fonds, soit AAA pour Standard and Poor's, (P)Aaa pour Moody's et AAA pour Fitch Ratings. Elles lui ont aussi assigné la meilleure note de court terme, souligne le FESF, soit A-1+ pour Standard and Poor's, (P)P-1 pour Moody's et F1+ pour Fitch. L'agence Standard and Poor's avait déjà annoncé, avant-hier soir, qu'elle maintenait la note AAA de la solvabilité du FESF avec perspective stable. La confirmation de la meilleure note possible montre la confiance placée en la zone euro pour rétablir la stabilité financière, a déclaré le directeur du Fonds, Klaus Regling, cité dans le communiqué. En réaction à la possibilité d'augmentation des volumes de financement qui pourraient découler des nouvelles attributions du FESF, sa stratégie de financement va devenir en conséquence plus flexible et diversifiée, précise le Fonds dans un communiqué, précisant qu'il mettra en œuvre une stratégie de court terme avec un programme de bons. La confirmation de la meilleure note possible montre la confiance placée en la zone euro pour rétablir la stabilité financière, a déclaré le directeur du Fonds, Klaus Regling, cité dans le communiqué. Le FESF peut désormais intervenir sur les marchés de dette primaire et secondaire, mettre en oeuvre des programmes de précaution et financer la recapitalisation d'institutions financières par des prêts aux gouvernements. Il a déjà prêté 43,7 milliards d'euros: 17,7 à l'Irlande et 26 au Portugal. La zone euro avait annoncé jeudi à l'issue d'un sommet de crise à Bruxelles qu'elle allait démultiplier la puissance de feu du FESF pour lui permettre d'aider des pays comme l'Italie ou l'Espagne. La capacité d'intervention de ce Fonds passerait ainsi à 1.000 milliards d'euros à terme. Les détails restent à régler mais un système d'assurance-crédit sera offert aux investisseurs et un ou des fonds spéciaux seront créés, éventuellement adossés au Fonds monétaire international pour accueillir les contributions de pays émergents, Chine en tête.