Les travaux de l'assemblée exécutive du Conseil mondial de l'énergie s'ouvriront, mardi au Palais des congrès d'Oran, du 22 au 24 novembre, sous la présidence de l'Algérie, avec comme mission principale la mise sur pied d'infrastructures aptes à répondre à une demande énergétique croissante de 40 à 50%, en prévision des vingt prochaines années. Il s'agira, également, pour les experts et chercheurs de préparer, selon les organisateurs, les responsables du comité d'organisation de Sonelgaz, en l'occurrence, le prochain Conseil mondial de l'énergie (CME) qui aura lieu en Corée du Sud, en 2013, ainsi que d'évaluer les résultats obtenus depuis le dernier congrès qui s'est tenu en septembre 2010 à Montréal. Il y a lieu de noter que le CME regroupe 3000 organisations et 94 pays. A l'occasion de la tenue pour la première fois en Algérie de cette assemblée exécutive du Conseil mondial de l'énergie, le comité algérien de l'énergie organise ainsi mardi prochain l'"Energy Day ". Les principaux objectifs consistent, en outre, selon les initiateurs, en la promotion du secteur énergétique algérien et ses perspectives de développement et la présentation des orientations stratégiques adoptées par le secteur énergétique ainsi que le potentiel existant et les opportunités de partenariat et de coopération dans différents domaines d'activité. Il s'agit, en outre, de faire la promotion sur les efforts déployés par les principaux acteurs énergétiques, et aussi sur les progrès réalisés dans le cadre de l'amélioration de la disponibilité, l'accessibilité et l'acceptabilité de l'énergie. La réduction des tensions géopolitiques à l'ordre du jour Apres les allocutions de MM. Noureddine Bouterfa, P-DG de Sonelgaz et Pierre Gadoneix, président du Conseil mondial de l'énergie, M Youcef Yousfi, ministre de l'Energie et des Mines, procédera, à l'inauguration officielle des travaux, en mettant en évidence les grands enjeux de l'énergie qui se posent en termes de production et de consommation. La deuxième session présidée par M. Noureddine Bouterfa mettra la lumière sur " la transition énergétique et les programmes de développement des énergies renouvelables en Algérie : rôle de Sonelgaz " et " la place de la R & D et de la formation dans le secteur énergétique ". Ensuite, les travaux reprendront à huis clos les 23 et 24 novembre, entre experts et cadres centraux dudit ministère, ainsi que les chercheurs et universitaires. Les travaux seront sanctionnés par l'adoption de recommandations et la déclaration d'Alger. Depuis son dernier congrès, en septembre 2010, le CME s'est fortement engagé pour une consommation responsable de l'énergie, en répondant à trois défis mondiaux en matière d'énergie que sont l'accessibilité, la disponibilité et l'acceptabilité appelés communément les trois A du développement de l'énergie durable (Accessibility, Availability and Acceptability). Le CME souhaite, à travers leur mise en œuvre, réduire les tensions géopolitiques qui pèsent sur l'offre et les échanges ainsi que sur la demande mondiale d'énergie. Trois principaux enjeux pesant sur les objectifs décrits plus haut et fournissant un contexte aux réponses et aux actions du CME consistent , selon les experts, à encourager l'émergence de politiques énergétiques plus cohérentes aux plans national, régional et mondial, une réglementation et des normes efficaces pour favoriser des marchés stables et intégrés de services énergétiques et imaginer des concepts énergétiques financiers pour favoriser la croissance des investissements dans des systèmes énergétiques existants plus efficaces et les nouveaux systèmes énergétiques durables. Les participants se pencheront aussi sur les voies et moyens d'augmenter la R&D dans le domaine des technologies propres partout où c'est possible et accélérer leur transfert vers les pays en développement, tout en renforçant leurs capacités de mise en oeuvre et de maintenance. Les travaux seront sanctionnés par l'adoption des recommandations et la déclaration d'Alger attendue par les organisations internationales, comme l'Opep.