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Tantaoui ne convainc pas les manifestants de la place Tahrir
L'armée égyptienne dis vouloir lâcher le pouvoir
Publié dans Le Maghreb le 24 - 11 - 2011

Aprés le discours peu convaincant du maréchal Tantaoui, les manifestons ont continué leur rassemblement, hier, à la place Tahrir, pour revendiquer le départ de ce dernier. Les manifestons réussiront-ils à faire tomber le pouvoir militaire ? C'est la question du jour…
Neuf mois après la chute de Moubarak, l'Egypte vit de nouveau à l'heure de la contestation.
Tantaoui, qui fut vingt années durant le ministre de la Défense du président déchu, semble vouloir préserver les vastes intérêts économiques que l'armée s'est bâtis depuis six décennies. Mais après avoir opté ce week-end pour la manière forte, les autorités provisoires semblent avoir abandonné l'idée de déloger les manifestants de la place Tahrir. Et, avant-hier soir, le maréchal Tantaoui, dont une effigie a été pendue sur la place symbole de la révolution égyptienne, est apparu hésitant à la télévision. Affirmant à ses compatriotes que l'armée n'avait pas cherché ni voulu le pouvoir, il a déclaré qu'elle était "prête, le cas échéant, à rentrer sur le champ dans les casernes si le peuple exprime ce vœu par le biais d'un référendum populaire". "Les forces armées, représentées par le Conseil suprême, n'aspirent pas à gouverner et placent au-dessus de toute considération l'intérêt suprême du pays", a assuré le maréchal. Selon lui, l'armée est "absolument prête à transmettre les rênes immédiatement et à reprendre sa mission initiale de protection de la nation si la nation le souhaite, via un référendum populaire", a-t-il dit. Les contestataires ont aussitôt analysé son idée de référendum comme un piège visant à diviser les 80 million d'Egyptiens. Mais son geste d'apaisement n'a pas convaincu les milliers de manifestants qui sont restés après le crépuscule sur la place Tahrir, au Caire, où de nouveaux incidents se sont produits, hier dans la matinée. A Alexandrie, une des autres villes égyptiennes gagnées par ce regain de mobilisation, un homme a été tué aux premières heures, hier, portant à 37 morts le bilan global des affrontements en cours depuis ce week-end. Dans une allocution télévisée visant à désamorcer la situation, le maréchal Tantaoui a promis que le futur président serait élu en juin, soit six mois plus tôt que le calendrier de la transition initialement prévu par les militaires. Le président du conseil militaire, aux commandes depuis l'éviction d'Hosni Moubarak, le 11 février dernier, a également annoncé qu'il acceptait la démission du gouvernement d'Essam Charaf, présentée à la suite des manifestations et des violences du week-end. Confirmant que les élections législatives débuteraient, lundi 28 novembre, comme prévu, il a aussi proposé de faire rentrer immédiatement l'armée dans les casernes si telles était le vœu du peuple, qui serait consulté par un référendum dont il n'a pas précisé les modalités. Place Tahrir, sanctuaire de la contestation en plein cœur du Caire, son intervention a nourri la colère des manifestants, reprenant à l'unisson le slogan "Dégage, dégage" qui avait marqué les journées révolutionnaires de l'hiver dernier. Tard dans la nuit, alors que des petits groupes affrontaient la police aux marges de la place, dans des nuages de gaz lacrymogènes, les contestataires continuaient d'appeler à la démission de Tantaoui. "Lui doit partir ! Nous, nous ne partirons pas !"
L'élection présidentielle aura lieu avant juillet 2012
Le pouvoir militaire égyptien a fait des concessions aux dizaines de milliers de manifestants qui réclament depuis trois jours son départ. Il a conclu avec les partis politiques un accord pour la formation d'un gouvernement de "salut national" et accepté d'avancer la date de la présidentielle. Dans une allocution télévisée, le maréchal Mohamed Hussein Tantaoui, qui dirige le Conseil suprême des forces armées (CSFA) au pouvoir, a annoncé que l'élection présidentielle devrait avoir lieu avant la fin juin. Jusqu'à présent, le calendrier des militaires ne prévoyait pas de présidentielle avant fin 2012 ou début 2013.
Un gouvernement de salut national
M. Tantaoui a également assuré que l'armée était prête à rentrer immédiatement dans ses casernes si la population exprime un tel souhait par référendum. Et il a confirmé que les législatives, dont la première phase doit débuter lundi, auraient lieu dans les délais prévus. Le chef du CSFA, qui a rencontré dans la journée les représentants de cinq formations politiques, dont l'influente confrérie islamiste des Frères musulmans, a par ailleurs annoncé qu'il acceptait la démission du gouvernement intérimaire d'Essam Charaf, intervenue à la suite des manifestations et violences. Selon des responsables politiques qui ont participé aux entretiens, l'armée a en outre accepté de former "dans les jours qui viennent" un gouvernement de salut national, que les manifestants appellent de leurs vœux.
"C'est évidemment insuffisant"
"Nous nous sommes mis d'accord sur le fait que le transfert du pouvoir à un président civil interviendrait en juillet", avait déclaré à Reuters, avant l'allocution de Tantaoui, Emad Abdel Ghafour, chef du parti salafiste Nour, l'un des hommes politiques qui ont rencontré l'état-major de l'armée. La lenteur du transfert du pouvoir au civil est au cœur des revendications des manifestants qui s'opposent depuis, samedi, aux forces de l'ordre sur la place Tahrir. Les affrontements ont fait 37 morts et plus de 1.250 blessés. "C'est évidemment insuffisant", a jugé Chadi el Ghazali Harb, un dirigeant de la Coalition de la jeunesse révolutionnaire, après le discours du chef du CSFA. "Le Conseil militaire est pleinement responsable de l'échec politique que connaît aujourd'hui l'Egypte. Nous exigeons une solution privant immédiatement le CSFA de toutes ses prérogatives", a-t-il confié à Reuters. "Le discours de Tantaoui ressemble comme deux gouttes d'eau à celui de Moubarak. Il ne sert qu'à nous tromper", affirme un jeune homme de 27 ans, Youssef Chaaban.
Les USA condamnent les violences policiéres
Les Etats-Unis ont condamné, avant-hier, l'usage excessif de la force par la police égyptienne, et réclamé au gouvernement égyptien de protéger le droit à manifester. Les Etats-Unis demeurent très inquiets devant la violence en Egypte, a souligné la porte-parole du département d'Etat Victoria Nuland, tout en jugeant rassurante l'annonce que les élections législatives commenceront comme prévu le 28 novembre. Le gouvernement égyptien a la responsabilité particulière de limiter la violence, et Washington lui demande instamment d'exercer la plus grande retenue, a insisté Mme Nuland. Il a dit un certain nombre de choses que les Egyptiens voulaient entendre, notamment concernant la tenue des élections, et nous sommes maintenant rassurés à cet égard, a noté la porte-parole.


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