L'euro restait en hausse face au dollar, avant-hier, aidé par le vote de confiance des députés italiens, dans un marché néanmoins toujours sans grand volume à l'approche de la période des fêtes de fin d'année et prudent face à l'absence de nouveaux développements sur la crise. A la clôture, l'euro valait 1,3037 dollar contre 1,3017 dollar la veille. Face à la devise nippone, l'euro reperdait un peu de terrain, à 101,21 yens, contre 101,41 yens la veille, alors que dans la matinée la monnaie unique était descendue jusqu'à 101,05 yens, son niveau le plus faible depuis le 4 octobre, date à laquelle elle était tombée à son niveau le plus bas depuis 10 ans (100,76 yens). De son côté, le dollar reculait face à la monnaie nippone à 77,62 yens contre 77,89 yens la veille. La livre britannique se stabilisait face à l'euro à 83,98 pence pour un euro, et montait un peu face au billet vert, à 1,5523 dollar. La devise helvétique gagnait un peu de terrain face à l'euro à 1,2212 franc pour un euro, et progressait face au billet vert à 0,9366 franc. L'once d'or a fini à 1594 dollars au fixing du soir contre 1574 dollars la veille. Le yuan chinois a terminé à 6,3508 yuans pour un dollar contre 6,3734 yuans la veille. Comme l'avait anticipé en début d'échanges européens Michael Hewson, analyste chez CMC Markets, cette "semaine bien agitée" finissait, avant-hier, sur une "note de calme". Ainsi, les cambistes ne devraient faire que peu de cas des chiffres de l'inflation américaine pour novembre et rester attentifs à l'évolution de la situation dans la zone euro, qui s'attend à un abaissement très prochain de la notation de la dette de plusieurs pays. En plus de cette prudence persistante, "certains opérateurs peuvent être en train de se préparer à la trêve" pour les fêtes de fin d'année, période traditionnellement marquée par de faibles volumes d'échanges en l'absence de nombreux courtiers, estimait Kathleen Brooks, de Forex.com. Les cambistes trouvaient tout de même un peu de réconfort dans le fait que le chef du gouvernement italien Mario Monti a obtenu, avant-hier, la confiance des députés sur son plan de rigueur, ce qui ouvre la voie à son adoption formelle dans la soirée. Mais comme le prévenait M. Hewson, "tout rebond risque d'être limité tant que perdurent des incertitudes sur" la capacité de la Grèce à redresser son économie.