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Alors que la commission parlementaire demande la révision du soutien aux produits de large consommation : Rachid Benaïssa contre la suppression des subventions
Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, défend les subventions allouées par l'Etat aux bourses défavorisées via le soutien aux prix des produits de large consommation. Pour le ministre de l'Agriculture, " l'Etat va continuer à subventionner les prix de ces produits car il s'agit d'une question de solidarité pour assurer une ration alimentaire pour tous dont il est nécessaire de maintenir ce choix de faire par exemple du lait un produit de large consommation ". Le niveau de ces subventions qui est de l'ordre de 300 milliards de dinars est destiné au soutien des prix comme les céréales et le lait à hauteur de " 170 milliards de dinars et la part du lion revient au blé avec 110 milliards, et le reste ira à l'achat de la poudre de lait ". Le ministre précisera également que de ces 300 milliards de dinars, 100 milliards sont dégagés pour le soutien à la production agricole. Rachid Benaïssa qui était, hier l'invité de la chaîne III de la Radio nationale, a souligné que la solution à l'importation dont la facture reste salée pour l'année en cours est de développer la production nationale. Le ministre fera remarquer que son département a initié plusieurs actions dans le cadre de la politique du renouveau rural qui a donné des résultats probants. Interrogé sur la hausse de la facture des céréales qui a atteint pour 2011 " 3,1 milliards de dollars ", soit une hausse de 104% par rapport à l'année 2010, M. Benaïssa a affirmé que cette hausse est due en particulier aux prix très élevés sur les marchés internationaux en plus du niveau des stocks importants que l'Algérie a constitué pour cette année. Il a précisé que grâce à ces mesures " nous sommes aujourd'hui à l'aise ". Néanmoins, il y a aussi le facteur production nationale qui est en baisse comparativement à l'année 2009, notamment. Rachid Benaissa dira par ailleurs que contrairement à ce qu'affirme le rapport de la commission parlementaire sur la hausse des prix en janvier dernier, des cellules de veille existent et suivent le cours des marchés internationaux, soulignant au passage que ce travail a permis à l'Algérie de faire des gains sur ses achats. Le ministre qui a rappelé que la crise mondiale est structurelle n'a pas manqué de préciser que ces répercussions se feront ressentir sur notre économie c'est la raison pour laquelle une panoplie de mesures a été prise pour y faire face comme la régulation et le développement de certains types d'achat sur les marchés internationaux. Pour Rachid Benaissa la solution viendrait des Algériens eux-mêmes ; " nous devons compter sur nous-mêmes "a-t-il dit.