Le fait qu'une enveloppe de 100 milliards de dinars soit allouée pour le secteur de la recherche, que le projet de placer l'innovateur au service de la croissance et du développement est un objectif réel. Il ne s'agit pas seulement d'inventer, mais de maîtriser les nouvelles technologies dans le milieu économique, d'opérer les démarches pour leur introduction dans l'économie algérienne, dans leur diffusion au sein des entreprises et auprès des chercheurs scientifiques, en vue de leur amélioration et de leur adaptation à nos besoins. Les objectifs, bien sûr, sont ceux d'assurer la compétitivité de notre appareil économique par une coopération intégrée entre les entreprises publiques et privées d'un côté et le monde de la recherche de l'autre. Il y a des entreprises qui ont montré le chemin, à l'exemple de Sonelgaz, qui a beaucoup investi dans la recherche-développement et dans les technologies nouvelles, mais bien évidemment dans les ressources humaines. Innovation, création. Ces deux concepts sur, lesquels s'appuient les pouvoirs publics, comme le soulignait justement le chef du gouvernement, impliquent la mise en place d'un système national qui les prenne en charge pour garantir que nos entreprises économiques soient en mesure d'intégrer l'économie nationale au marché mondial. Depuis 1999, selon le chef du gouvernement, il a été mis en place un réseau national de laboratoires qui a mobilisé plus de 14 000 chercheurs, réalisé 27 programmes nationaux comprenant 7000 projets. Il est bien évident qu'un tel effort d'investissement dans la recherche, l'innovation, la création et l'adaptation, est orienté vers la stratégie de relance industrielle, en mettant en cohérence le développement spatial et la constitution de zones de développement intégré et de technopoles.