Les relations de partenariat et les échanges commerciaux entre des entreprises françaises de la région de l'Alsace et les entreprises algériennes vont connaître un nouvel essor de développement avec le rapprochement effectué, récemment, par les responsables de ce département du nord-est de la France et les responsables algériens de l'Industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement. C'est ce que rapporte l'agence Ecofin sur son site Internet. Les potentialités économiques algériennes et ses capacités financières intéressent de plus en plus, affirme-t-elle, les hommes d'affaires et les investisseurs de l'Alsace dont une délégation d'entrepreneurs a, récemment, visité des sites industriels en Algérie où ils ont été satisfaits des discussions qu'ils ont eues avec leurs homologues algériens. " Avec nous, ce n'est pas le triple, mais le double A ! ", s'enthousiasme l'entrepreneur Charles Elias à propos des capacités financières de l'Algérie. Ce vétéran du développement du commerce international entre l'Europe et l'Algérie, était présent tout au long de la mission de prospection que la Chambre de commerce et d'industrie de la région Alsace (CCIRA) vient d'organiser à Alger avec une dizaine de PME ", souligne Ecofin. Cette agence ajoute " qu'au Maroc, la première question que l'on se pose est combien ça coûte ? ; alors qu'en Algérie, il s'agit de savoir comment fait-on techniquement ? " estimant que " ce constat partagé par bon nombre de PME internationales, a conduit, Jean-Louis Hoerlé, président du CCIRA à sélectionner un pool d'entreprises ayant de solides références techniques et favorables aux transferts de technologies parmi lesquelles Losberger France (leader européen de la construction métallo-textile), Hussor (PME spécialisée dans les coffrages métalliques pour la construction), Lancier (PME spécialisée dans le matériel pour la pose de câbles) et Miclo Environnement (équipementier de traitements des déchets solides), Bossard spécialisé dans les systèmes d'attaches et de fixation pour la mécanique, la construction, les équipements électriques et le matériel ferroviaire ". Malgré un gros potentiel de plus de 400 milliards de dollars d'investissements publics sur dix ans, plusieurs entrepreneurs internationaux jugent que " le contexte législatif algérien est difficile. C'est le marché très intéressant ".L'année 2012 s'annonce comme étant celle du flux massif des investissements directs étrangers, notamment français, sachant qu'une délégation d'entrepreneurs du Mouvement des entreprises de France (Medef) a séjourné à Alger, en décembre dernier ; alors que 750 entreprises françaises qui sont attendues à Alger vont établir des partenariats avec des porteurs de projets algériens. C'est en tout cas, l'objectif que s'est fixé le réseau algérien de l'agence française pour le développement international des entreprises (Ubifrance Algérie).