Réalisés dans le cadre de la 4ème édition de l'atelier "Béjaïa Doc" par de jeunes passionnés des arts de l'audiovisuel, six films documentaires ont été projetés vendredi dernier à la salle Mohamed-Zinet lors du ciné-club de l'association "Chrysalide". D'une durée qui ne dépasse pas les trente minutes chacun, les documentaires présentés, abordent des thèmes majoritairement à caractère social, reflétant les préoccupations de la jeunesse algérienne, une jeunesse déterminée à réussir et à rendre son mode de vie meilleur. Le désarroi des personnes souffrant d'handicap, l'émigration, l'amour, le conflit de génération, sont les quelques sujets traités par ces jeunes réalisateurs pendant l'atelier "Béjaïa.Doc", organisé par les associations "Cinéma et mémoire" et "Kaïna cinéma". Une partie de la vie quotidienne de la société algérienne est tout simplement évoquée dans les six documentaires à travers des témoignages vivants de personnes ayant vécu des expériences diverses. Il s'agit des films "Block-House" (Tarek Hadj Mokhnache), "Heureusement que le temps passe" (Ferhat Mouhali), "Où est Fanon ?" (Yacine Hirèche), "Uzzu" (Sonia Ahnou), "Si ça changeait" (Mohammed Nabil et Chaouche Teyara) et "J'ai habité l'absence deux fois" (Drifa Mezenner). Créé en 2007, l'atelier "Béjaïa.Doc" est consacré à l'initiation aux différents métiers de cinéma, notamment, à l'écriture de scénarios, la prise de vue, le tournage et le montage. Son objectif est de construire un pôle de formation et de production spécialisé dans le cinéma documentaire et de mettre en place un centre de formation ou bien une école pour que les formations soient plus approfondies", expliquent les organisateurs. Cet atelier qui est organisé chaque année dans la ville de Béjaïa, aspire également à "favoriser la formation et l'expression artistique et citoyenne des jeunes algériens par l'utilisation de l'outil audiovisuel".