Président de la Ligue de la communauté palestinienne en Algérie: le "Déluge d'Al-Aqsa" a démasqué les normalisateurs avec l'entité sioniste    L'Algérie œuvre pour un partenariat équilibré et bénéfique dans son voisinage méditerranéen et avec l'UE    Saison estivale: 762 décès et 31.705 blessés dans des accidents de la route    Le Président de la République préside la cérémonie de remise des lettres de créances de quatre nouveaux ambassadeurs    Finances/paiement: l'Algérie a accompli des "progrès significatifs" en matière de transition numérique    Industrie: le groupe italien "IVECO" présente un projet de fabrication de véhicules utilitaires en Algérie    La rentrée de la formation intervient pour suivre le rythme des grandes tendances de l'économie nationale    Hydrocarbures : ALNAFT signe un mémorandum d'entente avec la société qatarie "Gulf Petroleum"    Yahia Benmabrouk, un parcours artistique singulier au service de la cause nationale et de la culture algérienne    Publication de nouveaux ouvrages didactiques pour soutenir l'apprentissage et l'enseignement de Tamazight    Le festival culturel national "Okadiate" de la poésie populaire, une récompense bien méritée pour les poètes en Algérie    Accidents de la circulation : 24 morts et 1516 blessés en une semaine    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 41.965 martyrs et 97.590 blessés    L'Algérie abrite novembre prochain le 4e Forum panafricain de la jeunesse    Foot/Ligue des champions: le CRB débutera à domicile face à Orlando Pirates    Foot/Coupe de la Confédération: Le CS Constantine débutera contre le CS Sfaxien    La préparation du Togo débute aujourd'hui    Le président de la République reçoit l'ambassadeur du Japon en Algérie    Le tirage au sort de la Coupe de la CAF Ligue des champions    Le Conseil des ministres s'est réuni, hier, sous la présidence du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.    Grand Prix International d'Ongola: Victoire de Oussama Abdallah Mimouni    Un besoin financier existentiel pour le complexe militaro-industriel américain    Les raisons de la dépréciation du dinar sur le marché parallèle et l'impact sur le processus inflationniste    Renforcement et amélioration de l'AEP    Situation épidémiologique en amélioration    Un jeune à bord d'une moto fauché mortellement par une voiture à Mansourah    Plus de 400 capsules de psychotropes saisies, quatre arrestations    Le premier hôtel Halal du Japon ouvre ses portes face au Mont Fuji    Le verdict de la CJUE constitue une «grande victoire» pour les Sahraouis    L'Iran soutiendra toute trêve qui serait acceptable pour le Liban    Les lauréats du concours national de récitation du Saint Coran honorés    Affaire Lassana Diarra-FIFA : «L'arrêt Diarra»    Plus de 60 films en compétition    Des interprètes amateurs du chaâbi animent un concert    Situation et mutations géopolitiques dans les zones d'intérêt commun examinées    La composition, l'organisation et le fonctionnement, fixés    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Marchés européens : Limitation des baisses après les dégradations de S&P
Publié dans Le Maghreb le 17 - 01 - 2012

Les Bourses européennes ont ouvert en baisse, hier, tout en parvenant à rapidement limiter leurs pertes, les marchés ayant largement anticipé l'annonce vendredi de la dégradation par Standard & Poors de la note de neuf pays de la zone euro, dont la France qui a perdu son "AAA".
Après avoir ouvert en baisse, toutes les places financières du Vieux Continent se redressaient voire repassaient en territoire positif. Peu après l'ouverture, la Bourse de Paris cédait 0,24%, Madrid -0,58%, Francfort -0,05%. Londres en revanche progressait d'un tout petit 0,06% et Milan de 0,03%. Les places asiatiques, les premières à être ouvertes, hier, ont fini dans le rouge mais sans s'effondrer. La Bourse de Tokyo a cédé 1,43%, Hong Kong -1% et Shanghai -1,71%. Les marchés européens seront privés de leur boussole habituelle, hier, puisque Wall Street restera portes closes, en raison d'un jour férié (Martin Luther King Day). Vendredi, les Bourses mondiales avaient déjà tenu bon, Paris n'abandonnant que 0,11% et le Dow Jones à New York que 0,39%, malgré les informations de presse ayant dévoilé dans l'après-midi les décisions de S&P.
La principale des trois grandes agences d'évaluation financière a abaissé dans la soirée de vendredi la note de neuf pays de la zone euro, notamment d'un cran pour la France (AA+), deuxième économie de la région, et l'Autriche (AA+), et de deux crans pour l'Italie (BBB+) et l'Espagne (A). Pour Stan Shamu, analyste chez IG Markets, la séance d'hier, “donnera la véritable mesure de la réaction des marchés mondiaux”. Selon l'analyste, les opérateurs seront prudents du fait de la fermeture des marchés américains. Pour les investisseurs, la sanction de S&P, qui menaçait depuis décembre d'abaisser les notes de 15 des 17 Etats de l'Union monétaire, ne constitue pas une surprise. "Rétrospectivement, nous pouvons les considérer comme les plus attendues et évidentes dégradations dans l'histoire", résume M. Shamu, pour qui ces abaissements de note étaient "inévitables". Selon lui, S&P a simplement mis à exécution sa menace, ce qui signifie que pour l'agence les mesures nécessaires au règlement de la crise n'ont pas été au rendez-vous, notamment lors du sommet européen du 9 décembre. Cette sanction a une implication directe sur le Fonds européen de stabilité financière (FESF), principal outil pour venir en aide aux pays de la zone euro en difficulté et dont la France est un des principaux contributeurs. Le FESF risque de perdre son triple A et de voir un peu érodées ses capacités à lever de l'argent sur les marchés.
Le marché obligataire, où se négocie les dettes des Etats et donc potentiellement très sensible à une dégradation de notation, évoluait peu, hier matin. Le taux à 10 ans de la France était notamment quasi stable, hier matin, légèrement au-dessus des 3%, soit un rendement toujours bon marché. Paris va effectuer son premier emprunt, de court terme, depuis la perte du triple A, hier, avec pour objectif de lever autour de 8 milliards d'euros.
Paris: le CAC stable après la perte du triple A
La Bourse de Paris était stable, hier, dans les premiers échanges (-0,02%), sans réaction à la perte de la note "triple A" de la France qui avait été largement anticipée par les marchés. Dans les premiers échanges, l'indice CAC 40 lâchait 0,69 point à 3195,80 points. Vendredi, il avait cédé 0,11%, réagissant déjà peu à des informations de presse sur une décision imminente de Standard & Poor's. Les valeurs bancaires tiraient le marché parisien vers le bas lundi matin, puisqu'elles sont désormais sous la menace d'une dégradation, dans la foulée de celle de la France. BNP Paribas (-1,00% à 31,47 euros), Crédit Agricole (-1,85% à 4,13 euros) et Société Générale (-1,90% à 16,03 euros). Renault (+1,20% à 30,35 euros) profitait d'un relèvement de recommandation de "vendre" à "neutre" par Goldman Sachs. Accor gagnait 1,50% à 21,05 euros. Le groupe pourrait créer une société foncière dans laquelle il regrouperait les murs des hôtels qu'il détient, à la demande de son principal actionnaire, Colony Capital.
Londres: le FTSE-100 en petite hausse (+0,31%), Carnival chute
La Bourse de Londres progressant, hier matin, résistant en dépit de l'annonce de la dégradation de plusieurs pays de la zone euro par Standard and Poor's et malgré la chute du croisiériste américain Carnival après le naufrage du navire Costa Concordia.
Après avoir ouvert en baisse, l'indice FTSE-100 des principales valeurs s'est ressaisi, gagnant 17,24 points, soit 0,31% par rapport à la clôture de vendredi, à 5653,88 points. Le croisiériste américain Carnival, coté à Londres, chutait pour sa part de 17,22% à 1.858 pence après le naufrage du navire Costa Concordia, appartenant à l'une de ses filiales. Le groupe a chiffré à 85 à 95 millions de dollars l'impact immédiat du naufrage. Le secteur bancaire était pour sa part affecté par les inquiétude en zone euro, avec les reculs de la Royal Bank of Scotland (RBS) (-2,95% à 23,46 pence), Lloyds Banking Group (-2,54% à 28,75 pence) ou Barclays (-2,09% à 197 pence). Le groupe G4S perdait 1,70% à 265,3 pence après l'annonce du départ de son président, le Danois Alf Duch-Pedersen, à la suite de l'échec de la tentative de rachat du danois ISS. Du côté des hausses, Royal Dutch Shell prenait 1% à 2.273 pence et l'équipementier pour l'aéronautique et l'automobile GKN 0,97% à 198,2 pence.
Suisses : Ouverture dans le vert, Richemont se distingue
Après une ouverture en baisse, la Bourse suisse est passée rapidement dans le vert et poursuivait sa hausse dans la première heure de cotation. En Suisse, Richemont, Huber + Suhner, Lindt & Sprüngli et Holcim retiennent l'attention. Les trois premiers ont publié des chiffres de ventes, le quatrième a annoncé une charge exceptionnelle importante pour restructuration et ralentissement d'activité dans plusieurs pays. Peu après l'ouverture, le SMI prenait 0,35% à 6017,47 points, le SLI avançait de 0,25% à 897,4 points, le SPI gagnait 0,22% à 5423,26 points.
Richemont (+1,1%) faisait nettement mieux que la moyenne et tenait la tête des valeurs vedettes. Les ventes trimestrielles du groupe de luxe, publiées ce matin, ont un peu dépassé les attentes, pourtant élevées, des analystes. Swatch (+0,5%) était également bien orientée. Holcim (-1,4%) était pénalisé par l'annonce d'une provision de 775 million de francs sur le 4e trimestre, en raison d'une restructuration en Afrique du Sud et du ralentissement des activités du cimentier en Espagne, en l'Europe de l'Est et aux USA.
Les autres cycliques Sonova (+0,1%), SGS (+0,1%) et ABB (-0,1%) étaient contrastées, de même que les financières, apparemment insensibles à la décision de S&P. UBS (+0,7%) et Julius Bär (+0,5%) montaient plus nettement que Credit Suisse (+0,1%), ZFS (+0,1%), alors que Swiss Re (-0,1%) reculait. Les grosses capitalisations avaient la cote, ainsi Nestlé (+0,2%). L'analyste d'UBS a relevé l'objectif de cours pour tenir compte de la dernière évolution des taux de change. Novartis (+0,6%) montait, bien que l'analyste de Barclays eut abaissé l'objectif de cours à 59 (60) francs. Le groupe pharma aura de la peine à atteindre la prévision de croissance des analystes du consensus en raison de l'expiration de certains brevets, estime la banque. Roche gagnait 0,8%. Sur le marché élargi, le montant des ventes 2011 de Lindt & Sprüngli (+0,3%) a répondu aux attentes des analystes pour ce qui est du chiffre d'affaires, mais la croissance organique a déçu. Huber + Suhner (-7,8%) a publié des chiffres de ventes 2011 inférieurs aux projections du marché. La banque liechtensteinoise LLB (-0,3%) envisage de vendre sa participation de 67% au gestionnaire de fortune Swisspartners Investment Network.
Gategroup (+1,4%) a signé un contrat de services de restauration à bord avec la compagnie aérienne britannique Virgin Atlantic Airways. L'accord devrait rapporter 40 à 50 millions de francs par année, a indiqué lundi le groupe zurichois. Oerlikon Solar, une entité du groupe OC Oerlikon (-0,9%), a présenté sa deuxième génération de lignes de production de modules solaires à couches minces ThinFab lors d'un salon sur l'énergie solaire à Abu Dhabi.

Tokyo finit en baisse de 1,43% après les dégradations de S&P
La Bourse de Tokyo a fini, hier, en nette baisse de 1,43%, à cause de la dégradation des notes de neuf pays de la zone euro par l'agence Standard & Poor's, dont celle de la France qui a perdu son "triple A". A la clôture, l'indice Nikkei 225 des valeurs vedettes a perdu 121,66 points à 8378,36 points. L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a de son côté reculé de 1,27%, abandonnant 9,36 points à 725,24 points. L'activité a été très faible, avec 1,34 milliard d'actions échangées sur le premier marché. Les investisseurs ont réagi avec beaucoup de prudence à la décision vendredi de l'agence de notation financière S&P de dégrader la note des dettes à long terme de neuf pays de la zone euro. Parmi ces Etats figurent la France et l'Autriche, qui ont perdu leur précieux "AAA", la meilleure note possible favorisant l'octroi de prêts à faible taux d'intérêt par les marchés. Les opérateurs ont surveillé aussi avec anxiété l'évolution des négociations sur la restructuration de la dette grecque, après la suspension annoncée des discussions entre les représentants de l'Etat et ceux des créanciers privés du pays au bord de la faillite. "L'aversion au risque est palpable partout en Asie, mais particulièrement au Japon", a noté Hiroaki Osakabe, du gestionnaire d'actifs Chibagin Asset Management, cité par Dow Jones Newswires.
Elle a particulièrement fait souffrir les valeurs bancaires. Mitsubishi UFJ Financial Group a chuté de 2,69% à 325 yens, Sumitomo Mitsui Financial Group de 2,18% à 2194 yens et Mizuho Financial Group de 1,83% à 107 yens. Le groupe de services financiers Nomura a perdu 2,77% à 246 yens.
Outre l'inquiétude concernant la solvabilité du Vieux continent, et les menaces pour la croissance mondiale que cela implique, les opérateurs nippons ont en effet déploré une nouvelle baisse de l'euro face au yen après l'annonce de S&P. Déjà en baisse vendredi soir, l'euro est resté faible lundi lors des transactions en Asie, touchant un nouveau plus bas en onze ans face à la devise japonaise, à 97,02 yens, en raison des doutes pesant sur l'Union monétaire. Cette vigueur du yen, perçu comme une valeur refuge par les investisseurs en temps incertain, réduit les marges des entreprises exportatrices nippones à l'étranger et sape la compétitivité de leurs produits.
Les fabricants d'électronique en ont pâti : Sony a reculé de 2,26% à 1297 yens, Panasonic de 2,07% à 616 yens, Sharp de 2,90% à 637 yens et Canon de 2,24% à 3280 yens. Faisant l'objet d'un scandale financier depuis le mois d'octobre avec la révélation de maquillages de compte menés pendant des années, la firme d'appareils photo Olympus est restée sur la défensive, cédant 4,45% à 1181 yens. Son titre a fondu de moitié depuis trois mois.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.