Guinée-Bissau Election présidentielle anticipée le 18 mars Le président bissau-guinéen par intérim a fixé au 18 mars la date de l'élection présidentielle anticipée que son pays doit organiser à la suite du décès du chef de l'Etat Malam Bacaï Sanha, selon un décret publié, avant-hier. Il est fixé au 18 mars 2012 l'organisation de l'élection présidentielle anticipée en Guinée-Bissau, stipule le décret signé par le président intérimaire Raimundo Pereira, évoquant un consensus atteint sur la question à la suite de concertations avec les acteurs politiques. La vacance au sommet de l'Etat à la suite du décès, le 9 janvier, de M. Sanha, lance un nouveau défi à la Nation guinéenne pour organiser dans un espace de temps relativement court l'élection présidentielle anticipée. Avec un consensus atteint à la suite des différentes consultations avec les acteurs politiques, le président de la République par intérim pense que les conditions politiques et légales sont réunies pour le scrutin, explique-t-il. Raimundo Pereira, président de l'Assemblée nationale, est devenu chef de l'Etat par intérim à la suite du décès de Malam Bacaï Sanha. Selon la Constitution bissau-guinéenne, il dispose d'un délai de 60 jours pour organiser une présidentielle. Salon du Livre en Inde Salman Rushdie renonce à participer pour sa sécurité L'écrivain britannique d'origine indienne, Salman Rushdie, a annoncé, avant-hier, qu'il renonçait à participer au plus grand salon du Livre en Inde, affirmant qu'il craignait pour sa vie après la colère de musulmans radicaux opposés à sa venue. J'ai été informé par des sources au sein des services de renseignement que des tueurs à gages du " milieu " de Bombay pourraient être en route pour m'éliminer, a-t-il affirmé dans un communiqué lu par Sanjoy Roy, l'un des organisateurs de ce Salon de Jaipur (ouest). Tout en évoquant des doutes sur l'exactitude de ces informations, l'auteur des Versets sataniques a estimé qu'il était irresponsable dans de telles circonstances d'assister au festival, qui organise lectures et conférences pendant cinq jours dans la capitale du Rajasthan. Ecoutes téléphoniques Le groupe Murdoch indemnise 37 personnes Le groupe Murdoch a indemnisé 37 victimes d'écoutes téléphoniques pratiquées dans les années 2000 par le tabloïde britannique News of the World. Parmi elles, l'acteur Jude Law a touché 156 000 euros après avoir passé un accord à l'amiable avec le groupe. Plusieurs dizaines de personnalités ont porté plainte devant la justice, parmi les quelque 800 personnes victimes d'écoutes de la part de News of the World (NotW). Selon les avocats des victimes, la majorité d'entre elles sont parvenues à une transaction. D'autres sont toujours en discussion, et une dizaine de cas devraient être examinés par la justice le 13 février. Un fonds d'indemnisation a été mis en place par le groupe de médias en vue d'éviter des poursuites au civil coûteuses, y compris en terme d'image. Le montant total des indemnisations dévoilées jeudi s'élève à plus de 645'000 livres (774'000 euros). Le magnat de la presse Rupert Murdoch a décidé la fermeture de NotW, plus gros tirage de la presse britannique, en juillet dernier. Parallèlement à la procédure judiciaire, une enquête de police se poursuit sur les écoutes illégales. Une commission d'enquête poursuit ses auditions sur les pratiques des médias, en vue de formuler des propositions. New York Occupy Wall Street mise sur le printemps pour rebondir Deux mois après l'expulsion de son campement à New York, Occupy Wall Street, qui avait lancé en septembre dernier aux Etats-Unis la contestation contre le capitalisme débridé, peine à traverser l'hiver, comptant ses deniers et ses soutiens, mais veut croire à un rebond au printemps. Cette semaine, ils n'étaient qu'une petite vingtaine réunis sur les lieux de leur ancien campement du square Zuccotti, dans le quartier de Wall Street, pour leur assemblée générale, luttant contre des températures de -2 degrés. Plus besoin d'amplificateurs humains pour relayer à la cantonade ce qui se dit, ils sont si peu nombreux que chacun s'entend. Le square est désert, surveillé du coin de l'œil par deux policiers transis et trois vigiles privés. Chaque semaine, le site d'Occupy Wall Street répertorie toujours des dizaines de réunions de groupes de travail, et selon Bill Dobbs "la base du mouvement s'élargit". Ses slogans ("Nous sommes les 99%") ont en tout cas fait mouche. Et même si les médias parlent moins d'Occupy Wall Street, même si les manifestations sont clairsemées avec l'hiver, il veut croire que le printemps verra "éclore une nouvelle énergie politique". Yémen Le Parlement approuve l'immunité pour le président Saleh Le Parlement yéménite a approuvé, hier, à l'unanimité un projet de loi accordant l'immunité totale au président contesté Ali Abdallah Saleh et partielle à ses collaborateurs, ouvrant la voie à l'élection d'un président intérimaire prévue le 21 février. Le vote sur le texte est intervenu après l'amendement, jeudi, par le gouvernement d'entente nationale d'un premier projet de loi sur l'immunité, vivement contesté par la rue et des organisations non gouvernementales. M. Saleh, au pouvoir depuis 33 ans, se voit accorder l'immunité totale contre toute poursuite légale ou judiciaire, selon le texte de la loi. En outre, les collaborateurs de M. Saleh dans les domaines civil, militaire et sécuritaire, bénéficieront de l'immunité pour les actes politiquement motivés, accomplis dans l'exercice de leurs fonctions officielles mais l'immunité ne s'applique pas aux actes terroristes, ajoute le texte. Une version initiale du projet de loi, soumise à la Chambre le 8 janvier, stipulait que M. Saleh et ses collaborateurs bénéficient d'une immunité empêchant toute poursuite judiciaire. Mais cette version avait été vivement contestée par les jeunes protestataires qui réclament la comparution en justice du président et de ses collaborateurs pour la répression de leur mouvement de contestation, qui a fait des centaines de morts depuis janvier 2010. Naufrage du Concordia Exploration en profondeur, peu d'espoir pour des rescapés L'exploration en profondeur de l'épave du Concordia a pu recommencer, hier, à l'aube, une semaine après le naufrage du paquebot de croisière qui a fait 11 morts, mais l'espoir de retrouver des rescapés est désormais réduit au minimum, selon les garde-côtes. Après une réunion qui a permis de confirmer une stabilisation du Concordia, les scaphandriers de la marine militaire sont de nouveau descendus par environ 20 mètres de fond pour ouvrir des brèches dans la coque, à partir de 07H00 (06H00 GMT). "Aujourd'hui nous cherchons entre les ponts 3 et 4", a indiqué Cosimo Nicastro, porte-parole des garde-côtes, à propos des 21 personnes manquant encore à l'appel. "L'espérance de retrouver quelqu'un de vivant dans la partie sous l'eau a désormais diminué et l'espoir se réduit à chaque jour qui passe", a déploré M. Nicastro, tout en soulignant que les sauveteurs "continueront tant qu'il y aura un peu d'espoir". "Il faudrait un miracle. Même si une bulle d'air s'est créée quand le navire a chaviré, dans de telles conditions avec des températures (de l'eau) très basses, la possibilité de trouver quelqu'un de vivant est réduite au minimum", a-t-il ajouté. Des bouées anti-pollution ont été disposées tout autour du navire la veille pour défendre les côtes au cas où une partie des hydrocarbures s'échapperait en mer.
Afghanistan Les taliban revendiquent le meurtre des soldats français Le militaire afghan qui a tué quatre soldats français, avant-hier, dans la province orientale de Kapisa avait été recruté par les taliban, a annoncé, hier, un porte-parole de la milice islamiste. Un responsable local de la milice a ajouté que la vidéo diffusée récemment montrant des "marines" américains engagés en Afghanistan urinant sur des cadavres avait accru la popularité des talibans et a promis d'autres attentats. "Nos missions sont devenues plus facile du fait des incidents comme celui de la vidéo", a-t-il assuré. Le président Nicolas Sarkozy a annoncé le même jour la suspension immédiate des opérations de formation de l'armée afghane menées par les troupes françaises et a dit envisager leur retrait anticipé. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, s'est rendu sur place, hier, pour examiner les circonstances de cette attaque, qui, outre les quatre morts, a fait "une quinzaine de blessés" dont huit graves. Il rendra compte mardi de sa mission à Nicolas Sarkozy. Nouvelle-Zélande La maison du fondateur de Megaupload fouillée La police néo-zélandaise a gelé des millions de dollars, après avoir perquisitionné la demeure du fondateur de Megaupload.com, une plateforme emblématique de téléchargement direct sur Internet, qui a été fermée. Les autorités ont saisi à cette occasion une Cadillac et un fusil. Des policiers se sont rendus dans la vaste propriété à Auckland (nord du pays) de Kim Dotcom, dont le site est accusé de violation des droits d'auteur par la justice américaine, qui a ordonné sa fermeture. Selon un inspecteur, il aurait tenté de se réfugier dans une chambre forte lorsque la police est arrivée pour l'arrêter. Kim Dotcom, un Allemand de 37 ans, également connu sous le nom de Kim Schmitz, a été interpellé sur la base de mandats d'arrêt délivrés par les Etats-Unis. Kim Dotcom possède un permis de résidence en Nouvelle-Zélande et à Hong Kong. La justice néo-zélandaise s'est prononcée contre sa mise en liberté sous caution, de même que pour trois autres responsables du site basé à Hong Kong, a indiqué la police. Elle a en outre effectué des perquisitions dans dix autres endroits à Auckland.