Megaupload Le très bling-bling patron demande sa libération sous caution Le fondateur du site Megaupload.com, arrêté en Nouvelle-Zélande à la demande du FBI américain qui l'accuse de piratage massif, a nié, hier, toute activité illégale et demandé sa libération sous caution, alors que la presse néo-zélandaise multiplie les révélations sur son style de vie bling-bling. Son avocat, Paul Davison, assure qu'il "n'y aura aucune concession de la part de monsieur Dotcom" dans cette affaire et que son client, résident néo-zélandais, n'entend pas fuir mais rester aux côtés de sa femme enceinte. En outre, a souligné l'avocat, il ne pouvait de toutes façons pas reprendre ses activités, tous les serveurs informatiques de ses sociétés ayant été fermés. La procureur, Anne Toohey, a au contraire estimé que le risque de fuite de l'accusé était "extrême", soulignant que la police avait retrouvé à son domicile des passeports établis sous trois noms différents et plus d'une trentaine de cartes de crédit à divers noms. Elle a également rappelé qu'il avait dans le passé fui en Thaïlande pour échapper à la justice allemande, qui le recherchait à l'époque dans une autre affaire. Le juge a mis sa décision en délibéré au moins jusqu'à aujourd'hui. Libye Un mort, et 5 blessés dans des affrontements à Tripoli Au moins une personne a été tuée et cinq blessées dans la nuit de dimanche à lundi dans des affrontements à Tripoli entre un ex-prisonnier et d'anciens rebelles, ont indiqué une source hospitalière et des témoins. Excédés par les agissements d'un ex-détenu condamné dans une affaire de meurtre et libéré au début de l'insurrection libyenne par le régime de Mouammar Kadhafi, les thowars (ex-rebelles) du quartier de Fachloum ont tenté de l'arrêter mais se sont heurtés à une résistance farouche, selon des témoins. L'ex-prisonnier et son frère se sont réfugiés dans leur maison et ont tiré avec différents types d'armes, dont des roquettes RPG, des armes automatiques et des grenades, selon des habitants du quartier. Les deux hommes ainsi qu'un ex-rebelle auraient été tués, selon les témoins. La situation était revenue au calme, hier matin. Présidentielle russe La candidature du démocrate Iavlinski sur la sellette La candidature à la présidentielle russe du fondateur du parti démocrate Iabloko, Grigori Iavlinski, pourrait être rejetée, un trop grand nombre de signatures de soutien ayant été invalidées, selon les agences russes, citant la Commission électorale. La législation russe prévoit qu'un candidat n'ayant pas le soutien d'un parti représenté au Parlement doit fournir les parrainages de deux millions d'électeurs. La Commission électorale vérifie ensuite un échantillon de 200 000 signatures, dont un minimum de 95% doit être authentifié. Or, dans le cas de M. Iavlinski, le nombre de signatures faussées ou invalidées est de 23,07%, a indiqué un représentant de la Commission, Nikolaï Konkine, cité par Itar-Tass. L'un des principaux problèmes, selon cette source, est que le camp de M. Iavlinski a fourni des photocopies de pétitions et non des originaux. Le responsable a expliqué qu'un deuxième échantillon de 200 000 signatures allait être vérifié. Selon la presse, ces vérifications devraient s'achever au plus tard jeudi. Conseil de l'Europe Le Français Jean-Claude Mignon élu président de l'APCE Le député conservateur français Jean-Claude Mignon a été élu, hier, président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), lors de l'ouverture de sa session d'hiver à Strasbourg. M. Mignon était le seul candidat pour succéder au Turc Mevlüt Cavusoglu. Membre en France du parti présidentiel UMP, il fait partie à l'APCE du groupe du Parti populaire européen (PPE/DC), à qui devait revenir la présidence en vertu d'un accord d'alternance entre les groupes politiques de cette assemblée. L'APCE est composé de représentants des parlements des 47 pays membres du Conseil de l'Europe, une organisation paneuropéenne à ne pas confondre avec l'Union européenne et ses 27 Etats membres, plus récente. Yémen Le président Saleh en route pour les Etats-Unis pour se faire soigner Le président yéménite Ali Abdallah Saleh était en route, hier, pour les Etats-Unis afin d'y être soigné, au lendemain d'un discours d'adieu annonçant implicitement son départ du pouvoir, qui a laissé ses opposants sceptiques. "Le président Saleh s'est rendu aux Etats-Unis pour poursuivre son traitement, des suites de l'agression criminelle" contre le palais présidentiel en juin dernier, a annoncé la presse officielle yéménite. Le président a quitté la veille Sanaa pour le sultanat d'Oman, accompagné de son épouse et de cinq de ses plus jeunes enfants, quatre garçons et une fille, selon son entourage. Dans un discours d'adieu télévisé avant son départ, il avait demandé pardon à ses compatriotes. La diplomatie américaine a dit, avant-hier soir, avoir "approuvé" la demande du président yéménite de se rendre aux Etats-Unis dans "l'unique but" d'y être soigné.