Un groupe de travail ayant pour mission de mener une étude sur la planification énergétique en Algérie à l'horizon 2030, a été mis en place par la Commission de régulation de l'électricité et du gaz, indique la revue "Equilibres", éditée par la CREG. L'étude, engagée suite à un accord entre le ministère de l'Energie et de mines et l'Agence internationale de l'énergie atomique, porte sur la prévision énergétique, la stratégie de développement énergétique et le développement du parc de production nationale d'énergie, précise la revue. Le groupe de travail chargé de réaliser cette étude est composé du ministère de l'énergie, des groupes Sonatrach et Sonelgaz ainsi que de l'Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de l'énergie. Sur un autre registre, la CREG a fait part d'une importante hausse de la demande d'électricité en 2011, avec un pic record de 8.746 MW début août dernier, en hausse d'un millier de MW par rapport au ''pic'' enregistré en 2010. Cette forte croissance est l'effet direct du changement des habitudes de consommation chez les ménages algériens, notamment l'utilisation de plus en plus répandue de la climatisation. En outre, le pic de la demande, enregistré dans la soirée du 7 août 2011 confirme une nouvelle tendance observée depuis 2009 et liée au déplacement du pic de consommation de l'hiver vers l'été. Face à l'incapacité de la puissance du parc national de production électrique, estimée à 8.335 MW face à cette demande de l'ordre de 8.746 MW, l'Opérateur système a été obligé d'effectuer des délestages tournants de durées limitées. Ces coupures organisées, qui ont touché essentiellement les abonnés des Sociétés de distribution du centre et de l'est, ont atteint un maximum de 609 MW dans la soirée du 10 août, explique le CREG. D'autre part, l'entrée en service l'été dernier de la centrale hybride de Hassi R'mel, d'une capacité de 150 MW, a porté la puissance totale installée sur le réseau interconnecté à 10.920 MW. Toutefois, le fait que certains équipements n'ont pu être exploités totalement ou partiellement en raison des programmes d'entretien, de l'avarie d'un nombre d'unités et la vétusté d'une partie du parc.