Il y a neuf années, disparaissait le 25 juin de l'année 1998, le chantre de la musique kabyle, Matoub Lounès. Le “ Rebelle ” était tué, à bout portant, alors qu'il était au volant de sa Mercedes se dirigeant vers son village natal de Béni Douala. Pour cette circonstance commémorative, la fondation qui porte son nom a procédé, hier, au dépôt de gerbes de fleurs sur sa tombe érigée à l'intérieur de son domicile, à Taourirt Moussa que le regretté chérissait de son vivant. Juste avant, une délégation conduite par un représentant de la famille du chanteur, mythifié par les Kabyles, a déposé une gerbe de fleurs au niveau de la stèle érigée par le Mouvement citoyen des archs au carrefour situé près du siège de la Sûreté de wilaya de Tizi Ouzou, à la mémoire de Matoub Lounès, symbole du combat pour le recouvrement de l'identité nationale et la consécration de la culture des droits de l'homme et de la démocratie dans notre pays. Par ailleurs, la fondation Matoub Lounès, a organisé, durant deux jours, à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri, une large exposition portant sur l'œuvre artistique et politique de l'artiste, des articles de presse relatant la vie et les circonstances de son assassinat et tant d'autres objets liés à la vie du défunt chanteur. Avant-hier, la même salle a abrité la projection d'un film documentaire retraçant le parcours artistique et militant de la cause amazighe avec des reconstitutions des principaux faits ayant jalonné la vie du poète assassiné. Ce film documentaire intitulé Le Rebelle est l'œuvre réalisateur Mokrane Hamar.