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Zone euro : Bruxelles prévoit une récession en 2012
Publié dans Le Maghreb le 25 - 02 - 2012

La zone euro va connaître une récession économique cette année en enregistrant un repli de 0,3% de son Produit intérieur brut, a estimé, avant-hier, la Commission européenne dans ses dernières prévisions. La Commission a ainsi fortement revu en baisse sa prévision de croissance pour la zone euro par rapport à ses précédentes estimations en novembre, où elle tablait encore sur une progression de 0,5% pour 2012. La dernière récession dans l'Union monétaire remonte à 2009 avec un repli alors très prononcé de l'activité de 4,3%. Cette nette révision à la baisse des prévisions de croissance est liée aux retombées de la crise de la dette, qui touche durement certains pays de la zone euro, a fragilisé les marchés financiers et conduit à un ralentissement de l'économie réelle, pointe le rapport de la Commission. Mais cette récession est toutefois "modérée", souligne l'exécutif européen dans son rapport, parlant de signes de stabilisation et d'indicateurs mettant en évidence de légères améliorations surtout dans la deuxième partie de l'année. Dans le détail, huit pays de la zone euro vont être en récession en 2012, dont l'Italie et l'Espagne, durement frappées par la crise de la dette mais également la Belgique (recul de 0,1% du PIB en 2012) et les Pays-Bas (recul de 0,9% du PIB sur l'année), pourtant considérés comme un des pays les plus solides de la zone euro et un des mieux notés.La croissance devrait faire son retour mi-2012, estime la Commission européenne, malgré des incertitudes quant au développement de la crise de la dette. L'Union européenne dans son ensemble devrait-elle échapper de justesse à la récession, selon Bruxelles, avec une stagnation de l'activité attendue après une croissance de 1,5% l'an dernier.
Le Parlement grec avalise l'accord sur l'échange de dette
Les députés grecs ont adopté, avant-hier, l'accord sur l'échange de dette prévu dans le cadre du second plan de sauvetage de la Grèce qui doit éviter que le pays ne sombre dans la faillite. Cette opération de restructuration est inédite par son ampleur dans l'histoire financière.
Par cet échange de titres, les créanciers privés d'Athènes effacent 107 milliards d'euros de dette dus par la Grèce. La participation du secteur privé, à côté d'une nouvelle aide de 130 milliards d'euros, joue un rôle central dans la résorption de la dette souveraine grecque, censée être ramenée de 160 à 120,5% du PIB d'ici 2020.
Suivant une procédure fréquente au parlement grec, le président par intérim Anastasios Kourakis a proclamé la loi automatiquement adoptée, le gouvernement disposant d'une majorité de sièges et aucune demande de vote n'ayant été exprimée.
"Travailler, travailler, travailler"
L'approbation de ce texte ne faisait de toute façon guère de doute, en raison de la large majorité de 193 sièges sur 300 détenue au parlement par les socialistes du Pasok et les conservateurs de Nouvelle Démocratie.
Les trois partis de gauche ainsi que le parti d'extrême droite Laos se sont prononcés contre le projet de loi qui "sera profitable aux banques et aux monopoles, pas à la population", a dénoncé un député communiste.
"En approuvant cette loi, le parlement nous permettra de commencer à sortir de la tourmente", a de son côté insisté le ministre des Finances Evangelos Venizelos. "Pour réussir, nous devons être unis, sérieux, dignes de confiance et tenaces, et travailler, travailler, travailler", a-t-il martelé.
Allemagne: l'indice Ifo du climat des affaires février à 109,6 points
Le baromètre Ifo du climat des affaires en Allemagne s'est de nouveau amélioré en février, pour le quatrième mois consécutif, indiquant ainsi que l'optimisme des entrepreneurs allemands ne se dément pas en ce début d'année marqué par une accalmie de la crise en zone euro.
L'Ifo affiche 109,6 points en février contre 108,3 points en janvier, a annoncé, avant-hier, une porte-parole de l'institut du même nom qui le publie.
Cette amélioration était attendue par les économistes, qui tablaient toutefois sur une hausse plus faible (à 108,8 points par exemple pour le consensus réuni par l'agence Dow Jones Newswires). "Les entreprises sont plus nombreuses qu'en janvier à parler d'une bonne situation commerciale. Leurs attentes commerciales sont en conséquence meilleures pour la quatrième fois (de suite)", a commenté le président de l'institut Hans-Werner Sinn, selon qui la conjoncture allemande est pour l'instant portée de l'intérieur.
L'Ifo sonde chaque mois quelque 7.000 entreprises en Allemagne dans les secteurs de l'industrie, du bâtiment et du commerce.
Dans tous ces secteurs, la confiance s'est améliorée à court comme à moyen terme, note l'Ifo. Pour Ben May, économiste de Capital Economics, la hausse de l'indice en février, "est une nouvelle preuve que l'économie (allemande) pourrait échapper à la récession au premier trimestre, même si 2012 continue de s'annoncer comme une année difficile".
Au quatrième trimestre 2011, le PIB allemand a enregistré un recul de 0,2%, un essoufflement provisoire selon la plupart des économistes. Sur l'ensemble de l'année, la croissance a été de 3%. Christian Schulz, de la banque Berenberg, note que "si la crise de confiance (en zone euro) est terminée", grâce à l'intervention de la Banque centrale européenne (BCE) qui offre des liquidités en abondance aux banques et grâce au deuxième plan d'aide à la Grèce décidé en début de semaine, seuls les fondamentaux économiques feront la différence. Ce sont eux, avec la politique monétaire, qui "vont déterminer le développement économique" et des "pays avec une position compétitive forte et peu d'ajustements nécessaires comme l'Allemagne peuvent retrouver une forte croissance".
Ce dont pourront bénéficier ses voisins moins bien lotis, juge-t-il : "Avec une Allemagne de retour en croissance, les pays plus faibles pourront bénéficier d'une demande accrue d'importations, et pourraient aussi retrouver une certaine expansion plus tard dans l'année". Les mesures d'austérité en oeuvre dans la zone euro vont toutefois peser sur les perspectives de croissance, met-il en garde.
Italie: réduction déficit commercial hors UE en janvier à 5,105 milliards d'euros
La Commission européenne a revu nettement en baisse, avant-hier, sa prévision de croissance pour l'Italie en 2012 en pronostiquant une récession de 1,3% alors que Rome ne s'attend encore officiellement qu'à un repli de 0,4%. L'exécutif européen prévoyait encore à l'automne dernier une faible croissance de 0,1% pour 2012. Sa dernière prévision est en revanche conforme à celle de la Banque d'Italie, qui mise sur un repli de 1,2% à 1,5%, et est moins pessimiste que celle du FMI, qui s'attend à une chute de 2,2%. L'Italie est en fait entrée en récession au deuxième semestre de 2011 dans un contexte de chute de la confiance dans l'économie du pays et de craintes que le pays ne soit à son tour aspiré par la crise de la dette.
Le Produit intérieur brut (PIB) de la péninsule s'est replié de 0,7% au quatrième trimestre 2011 par rapport au trimestre précédent, après un recul de 0,2% enregistré au troisième trimestre. La chute de l'activité attendue cette année s'explique par un recul prononcé de la demande intérieure, du fait des mesures de rigueur imposées par le gouvernement, selon la Commission. Les exportations, en revanche, devraient croître grâce à une forte demande extérieure. Prise pour cible par les marchés en raison de sa dette colossale de 1.900 milliards d'euros (environ 120% du PIB), l'Italie a multiplié depuis 2010 les plans d'austérité afin de rassurer les investisseurs, ce qui a déprimé l'activité et entraîné une forte augmentation de la pression fiscale. Le dernier en date, concocté par le gouvernement de Mario Monti arrivé au pouvoir mi-novembre pour tenter de sortir la péninsule de la crise, a été entériné en décembre par le Parlement et doit permettre à la troisième économie de la zone euro de parvenir à l'équilibre budgétaire en 2013.

La Chine lie son aide sur la dette à une enquête antidumping de l'UE
La Chine a lié, avant-hier, l'aide qu'elle pourrait apporter pour résoudre la crise des dettes souveraines en Europe à deux enquêtes antidumping et antisubventions lancées par l'Union européenne, a rapporté le ministère du Commerce sur son site internet. L'Union européenne a lancé le 21 décembre une enquête antidumping sur les importations de certains aciers revêtus de matière organique venant de Chine à laquelle est venue s'ajouter mercredi une enquête antisubventions sur les mêmes produits. Alors que l'économie mondiale n'est toujours pas sortie de la crise financière, que plusieurs pays européens sont enfoncés dans la crise de la dette souveraine, tous les pays devraient adopter une attitude coopérative, ouverte et tolérante pour surmonter ensemble cette crise, selon le ministère chinois. Mais l'enquête antisubventions européenne envoie au monde extérieur un mauvais signal protectionniste qui jette non seulement une ombre sur le commerce régulier entre l'Europe et la Chine en matière d'acier, mais va nuire aux efforts conjoints sino-européens pour répondre à la crise de la dette, estime le ministère. Les professionnels chinois du secteur ont exprimé leur vif mécontentement face à ces enquêtes, rapporte encore le ministère, qui juge qu'elles contreviennent aux règlements de l'OMC. Il indique qu'il suivra avec grande attention le développement de cette affaire. La Chine dispose des plus grandes réserves de change du monde, qui s'élevaient fin décembre à près de 3 200 milliards de dollars, et a fait savoir à plusieurs reprises qu'elle pourrait en utiliser une partie pour participer au fonds de secours européen.
La semaine dernière, la Chine avait renouvelé son soutien à l'intégration européenne et à l'euro. Le gouverneur de sa banque centrale, Zhou Xiaochuan, avait indiqué qu'elle allait continuer à investir dans des obligations d'Etat européennes tout en s'assurant de leur sécurité, de leur liquidité et de l'appréciation de leur valeur. M. Zhou avait ajouté que son pays allait s'impliquer davantage pour trouver une solution à la crise de la dette en Europe à travers différents canaux comme le FMI, le Fonds européen de stabilité financière (FESF) ou le Mécanisme européen de stabilité qui doit être mis sur pied en juillet. Selon des estimations d'experts européens non confirmées officiellement, la Chine détiendrait plus de 500 milliards de dollars de dette souveraine européenne. De passage à Pékin fin octobre, le directeur du FESF Klaus Regling avait pour sa part indiqué que 40% des obligations émises par le fonds depuis janvier 2011 avaient été acquis par des pays asiatiques, refusant de donner la part de la Chine. Le Japon avait pour sa part indiqué en détenir environ environ la moitié, soit 20%.L'enquête européenne a été lancée suite à une plainte d'Eurofer, qui représente plus de 70% des producteurs européens des produits concernés. Ceux-ci estiment que leurs concurrents chinois bénéficient de subventions sous forme d'exemptions de taxes et d'achats effectués par le gouvernement chinois au-dessus du prix du marché, selon le site internet de la Commission europénne.
La Commission précise qu'il faudra 15 mois pour mener l'enquête à terme.


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