Le deuxième symposium académique Algérie-Japon se tiendra en mai prochain à l'Université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf d'Oran (USTO), a indiqué, hier, un responsable du comité d'organisation. Organisée en partenariat avec l'université de Tsukuba du Japon, cette rencontre est prévue pour le 17 mai prochain juste après le 2ème forum Asie-Arabe et le 4ème workshop international sur le programme solaire algéro-japonais, prévus également à l'USTO les 15 et 16 mai. Une trentaine de chercheurs des deux pays prendront part à cette journée académique pour aborder divers thèmes d'intérêt commun à même d'inciter les deux parties à nouer des coopérations en matière de recherche et de formation. L'énergie, l'environnement, les bio-ressources, l'économie et les sciences sociales et humaines figurent parmi les spécialités proposées dans le cadre des échanges d'expériences envisagés par les deux établissements d'enseignement supérieur algérien et japonais. La première édition de ce symposium s'était tenue en novembre 2010 à l'Université des sciences et de la technologie Houari Boumediene d'Alger. Le choix d'Oran pour la tenue de cette nouvelle édition n'est pas le fruit d'un hasard quelconque puisqu'il répond à la volonté des chercheurs japonais de participer également au Forum Asie-Arabe sur l'énergie durable et au workshop international sur le programme algéro-japonais "Sahara Solar Breeder". La participation japonaise sera également marquée par la présence d'acteurs du secteur énergétique, spécialisés notamment dans l'élaboration du silicium à partir du sable et les nouvelles technologies de dessalement. En revanche l'industrie algérienne sera représentée par de grandes compagnies à l'image de Sonatrach et Sonelgaz, aux côtés d'organismes comme le Centre de développement des énergies renouvelables, l'Unité de développement des technologies solaires et l'Unité de développement des équipements solaires. Professeur à la Faculté de génie électrique de l'USTO, M. Stambouli est le président du Forum Asie-Arabe et le manager scientifique du programme "SSB" devant permettre, à l'échéance 2015, l'acheminement de l'énergie solaire du Sud algérien vers la région nord du pays en vue d'alimenter les stations de dessalement de l'eau de mer.