L'euro accentuait, avant-hier, un rebond face au dollar amorcé la veille, porté par l'espoir de voir un niveau élevé de participation des créanciers privés à une opération d'échange de dette grecque, préalable au versement d'une nouvelle aide cruciale pour éviter la faillite du pays. Peu avant la clôture, l'euro valait 1,3263 dollar contre 1,3148 dollar la veille à la même heure. L'euro progressait nettement face à la monnaie japonaise à 108,15 yens contre 106,68 yens la veille. Le dollar montait aussi face à la devise nippone à 81,54 yens contre 81,13 yens la veille. La livre britannique reculait face à l'euro à 83,79 pence pour un euro, mais progressait face au billet vert à 1,5830 dollar. La devise helvétique restait quasi stable face à l'euro à 1,2054 franc pour un euro, et montait face au billet vert à 0,9087 franc pour un dollar. L'once d'or a fini à 1690 dollars au fixing du soir contre 1677,50 dollars mercredi. Le yuan chinois a terminé à 6,3164 yuans pour un dollar contre 6,3100 yuans la veille. "Depuis quelques jours, les rumeurs vont bon train sur le taux de participation à l'opération d'échange de dette grecque", observaient les analystes de Commerzbank. En effet, l'issue de l'opération d'échange de titres de la dette de la Grèce reste le principal souci des investisseurs en raison des conséquences désastreuses qu'aurait son échec sur l'euro, le moral des marchés et l'économie mondiale. En début de semaine, "des craintes d'un niveau bas" avaient "pesé sur l'euro", expliquait Commerzbank, mais depuis mercredi, de premières "estimations faisant état d'un taux de participation assez élevé dominent" le marché, permettant à la monnaie unique d'accentuer ses gains au-dessus de 1,32 dollar et de retrouver ses niveaux de la fin de semaine dernière. Les cambistes scrutaient par ailleurs les Etats-Unis, où était publié, hier, le rapport mensuel officiel sur l'emploi et le chômage dans le pays. Les bons chiffres de l'emploi dans le secteur privé diffusés la veille "ont rehaussé le niveau des attentes pour le rapport d'hier", que les cambistes espèrent voir montrer que "l'économie américaine se redresse lentement", notait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.