Une importante séance de travail s'est tenue, mardi, au siège de la Direction générale des douanes, regroupant une délégation de la CAP dirigée par Cheikh Sâad, président de la Fédération nationale des cuirs et peaux, assistée par Nouri Ali, chargé des études économiques et des opérateurs-exportateurs membres du bureau fédéral et les représentants de la Direction générale des douanes, MM. Douhi Lahouari, directeur de la législation, de la réglementation et des techniques douanières, et Ouaret Mohamed, sous-directeur, lit-on dans un communiqué de la CAP. Cette rencontre avait pour objectif de discuter des modalités pratiques de levée des contraintes rencontrées par les exportateurs de cuirs suite à l'application de la circulaire n° 584 du 3 juin 2007 de la DGD, relative à l'exportation de déchets de métaux ferreux et non ferreux, de cuirs et de liège. C'est ainsi que, suite à la rencontre du 12 juin dernier au siège de la CAP, qui avait rassemblé les mêmes représentants de la CAP, les représentants des ministères du Commerce, du MIPI, de la PMEA ainsi que la DGD, les représentants de la CAP ont réitéré leur souhait d'œuvrer pour donner un contenu concret à l'exportation hors hydrocarbures. M. Douhi, représentant de la Direction générale des douanes, a mis l'accent sur la disponibilité de l'administration des douanes de solutionner ce problème né d'une mauvaise interprétation de ladite circulaire. À cet effet, la Direction générale des douanes diffusera, prochainement, une note précisant les modalités d'application de la circulaire levant ainsi l'amalgame fait sur l'application des dispositions liées aux déchets de métaux ferreux et non ferreux et les cuirs. À titre d'exemple, il sera précisé que le certificat d'expertise exigé pour les déchets ferreux et non ferreux ne concernera pas les cuirs. Saluant l'esprit dans lequel s'est déroulée cette concertation ayant abouti à la satisfaction des opérateurs des cuirs, la CAP a apprécié, à sa juste valeur, l'engagement de l'administration des douanes qui la conforte dans ses efforts pour l'amélioration des performances des entreprises et leur encouragement pour le développement des exportations hors hydrocarbures, conformément aux orientations gouvernementales. Enfin, avec l'ouverture de l'économie algérienne sur le marché mondiale, et l'entrée en vigueur de l'accord d'association avec l'Union européenne, les douanes algériennes se trouvent dans l'obligation de s'adapter aux normes internationales afin de faire face à tous les changements sur le marché mondial.