L'organisation patronale que préside M.Réda Hamiani, le FCE, en l'occurrence, interpelle les pouvoirs publics afin qu'ils interviennent pour régler le litige survenu avec des armateurs étrangers au sujet du payement FOB- free on bord- soit le transport de marchandises importées sans payement préalable de frais à bord. En effet, les principaux transporteurs internationaux viennent de supprimer cet avantage en raison des lenteurs dans les transferts de devises vers leurs comptes. L'armateur Maersk applique cette procédure depuis de longs mois déjà et parmi les industriels algériens, nombreux sont ceux qui réalisent leurs transactions non plus en mode FOB mais en "coût et fret", sans avoir à négocier directement avec l'armateur. Aussi, le mode "coût et fret" exige aux opérateurs le payement de frais supplémentaires et handicape, un tant soit peu, ceux qui ont besoin de matières premières pour leur production locale, mais aussi ceux qui destinent leurs importations à la revente en l'état. Pour le Forum des chefs d'entreprise, il est important qu'une solution rapide soit trouvée. Dans un communiqué rendu public hier, le FCE précise suivre avec une grande attention l'information faisant état de la décision prise par des armateurs étrangers de refuser, à compter du 16 avril 2012, de prendre en charge toute opération d'importation ou d'exportation de marchandises en mode FOB au niveau des ports algériens. L'organisation patronale de M.Hamiani considère que cette décision, lourde de conséquences, semble avoir été dictée par les retards pris sur les transferts en devises de paiements reçus en dinars algériens au titre de prestations effectuées depuis l'année 2010. Il est également estimé que les entreprises seront désormais tenues de supporter des surcoûts financiers supplémentaires injustifiés, qui ajoutent une autre lourdeur aux procédures commerciales et à l'environnement économique des entreprises.