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Transformation économique de l'Afrique : Des chefs d'Etat africains et des personnalités étrangères débattent le sujet
Publié dans Le Maghreb le 12 - 05 - 2012

De nombreux chefs d'Etat africains et des personnalités étrangères associés à des décideurs financiers et économiques en tous genres poursuivaient, hier, à Addis-Abeba en Ethiopie les discussions organisées en marge du 22e Forum économique mondial ouvert, avant-hier, pour deux jours sous le thème " façonner la transformation de l'Afrique ". Une initiative du World Economic Forum (WEF, en français Forum économique mondial), ce grand rassemblement a souligné au premier jour de ses travaux l'engagement des leaders politiques africains dont les présidents Paul Kagame du Rwanda, Jakaya Kikwete de la Tanzanie, Ali Bongo Ondimba du Gabon, Goodluck Ebeke Jonathan du Nigeria à promouvoir dans leurs pays un environnement favorable à l'essor économique. Avec la participation de plus de 700 participants de plus de 70 pays au total dont plus de 500 acteurs économiques, il est co- présidé par un large panel de personnalités incluant l'ex- secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan, président de l' Alliance pour la révolution verte en Afrique, Gao Xiqing, président de l'Agence de l'investissement de Chine. La liste comporte également le président de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, le secrétaire général de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge, Bekele Geleta, la présidente de l'Agence de développement industriel d'Afrique du Sud, Monhla Hlahla, le président de Wal-Mart, Doug McMillon, et le directeur du groupe Prudentiel Tidjane Thiam. Selon le président exécutif de WEF, Klaus Schwab, la présente édition du Forum économique mondial sur l'Afrique se tient à un moment où il s'observe une atmosphère porteuse d'espoirs pour de véritables dynamiques de développement économique en Afrique.
Le forum, a fait-il savoir, entend saisir cette opportunité pour faire avancer plusieurs projets en faveur de cet élan. Parmi ses atouts, le continent noir s'inscrit comme celui ayant la population la plus jeune du monde. Plus de 60% de celle-ci a moins de 30 ans, àe n croire les analyses. Pour Schwab, l'enjeu dès lors est de trouver des emplois pour ces jeunes. " Parmi les dix économies qui vont vite se développer dans le monde, sept seront africaines ", a-t-il remarqué.
Dans le peloton se bousculent, excepté l'Afrique du Sud qui fait déjà partie des BRICS, groupe des pays émergents composé en outre du Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine, des pays comme l'Ethiopie, le Rwanda, l'Angola, etc. Sur les 54 pays que compte le continent, 40 ont pour produits d'exportation le pétrole, le gaz ou d'autres ressources naturelles, a relevé pour sa part le président de la BAD qui estime que le défi à relever est celui de la création des richesses et le développement des infrastructures pour permettre que la croissance soit le plus large possible et se traduise par des avantages pour toutes les populations.
" Si l'Afrique a la croissance la plus forte du monde après l'Amérique latine, c'est justement parce qu'elle possède beaucoup de ressources naturelles ", a renchéri Kaberuka.
De la même manière, Monhla Hlahla pense que " les Etats africains doivent appliquer des politiques volontaristes pour développer les infrastructures ; ils doivent accorder une priorité au commerce intra-africain ". Pour la Sud-africaine, le leadership est un élément décisif.
" On ne peut pas parler de croissance alors que des milliers de personnes sont laissées sur le bas-côté.
L'agriculture est un domaine où on peut créer beaucoup d'emplois ", juge Kofi Annan déplorant l'absence de débats et de consensus sur les grandes orientations politiques dans les pays.
McMillon soutient quant à lui que " 34% de la population en Afrique fait partie de la classe moyenne, ça peut avoir un impact sur l'échelle des valeurs et créer un marché ". Il appelle à s'inspirer de l'exemple de l'Ethiopie pour la mise en place d'une bourse des matières premières. Premier partenaire commercial du continent aujourd'hui, la Chine entend étendre ses investissements.
Mais pour cela, elle a besoin d'un environnement qui favorise le retour sur investissement, affirme Gao Xiqing. Comme quoi, l'analyse des risques détermine un tel engagement. Mais, pour le leader économique, " on a beaucoup à apprendre les uns des autres ", car, " en Chine, on n'a pas beaucoup réfléchi à la redistribution des richesses et aux problèmes environnementaux ".
Avec une multitude d'échanges interactifs au menu, le forum qui s'est achevé, hier, a abordé des questions diverses se rapportant à l'investissement, l'agriculture, les infrastructures, l'éducation, l'énergie, les partenariats visant à inscrire l'Afrique dans l'économie mondiale où sa place demeure marginale. Toujours marquée par des conflits armés et des coups d'Etat, elle se trouve à entre-deux de son histoire, de l'avis des analystes.


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