"Le scrutin s'est déroulé dans de bonnes conditions à travers l'ensemble des centres et bureaux de vote", a souligné, jeudi dernier, le président de la Commission nationale de supervision des élections législatives, M. Slimane Boudi. Il a précisé, dans une déclaration à la presse au siège de la commission au Palais des nations, à l'issue de la clôture du scrutin, que les infractions enregistrées n'ont eu aucune incidence sur le bon déroulement de l'opération électorale, les qualifiant d'incidents mineurs. Le même responsable a ajouté que depuis l'ouverture du scrutin à 8h jusqu'à la clôture des urnes à 20h, la commission a tranché 200 saisines, précisant que 70% des cas ont été relevés à travers des auto-saisines des membres de cette structure de supervision. M. Boudi a aussi indiqué que la plupart de ces infractions sont de simples incidents qui ont été tranchés dans l'immédiat et qui concernent la non-conformité des urnes aux caractéristiques définies par la loi, le mauvais classement des bulletins de vote et le nombre d'enveloppes insuffisant par rapport à celui des bulletins de vote. La Commission a également soumis à la justice, selon son président, 10 plaintes, parvenues à son niveau par le biais de ses sous-commissions locales, car elles portent sur des infractions à caractère pénal. Selon le même responsable, ces plaintes concernent des manquements de militants de certaines formations politiques à la sécurité des bureaux et centres de vote et d'autres irrégularités comme la poursuite de la campagne électorale après l'expiration du délai légal. Par ailleurs, 40 plaintes n'ayant pas de fondement légal, ont été rejeté par la Commission nationale de supervision des élections législatives, a relevé M. Boudi, assurant que toutes les saisines qui lui sont parvenues ont été tranchées, en dépit de la rapidité qu'exige cette opération. Une heure après le début de l'opération de dépouillement la commission n'avait reçu aucune plainte sur d'éventuelles infractions, souligne-t-on de même source.